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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 01:18

                  

Je sors de la réunion du Conseil municipal qui avait notamment pour objet de statuer sur le schéma départemental pour l’accueil des gens du voyage. Cinq aires dites de «grand passage» devraient être créées dans le département dont une sur notre territoire. Dans ce cadre, l’Etat proposerait à notre commune de mettre à sa disposition un terrain dont il est propriétaire (délaissé d’autoroute) pour aménager une des cinq aires prévues.

 

                       L’Etat  prendrait en charge 70% de la dépense d’investissement, le solde, ainsi que les dépenses annuelles de fonctionnement seraient répartis entre les Communautés de communes concernées, c'est-à-dire payées avec nos impôts locaux.

 

                        Le maire a justement fait remarquer que la définition de l’aire de grand passage n’était pas très claire, le terrain étant susceptible d’accueillir, selon ses rédacteurs, entre 50 et 200 caravanes … Il n’a pas manqué non plus de souligner les incohérences dans le choix du site indiquant, sans les citer, que d’autres délaissés d’autoroute proches, également propriétés de l’Etat, seraient mieux adaptés.

 

Hélas, le maire n’a proposé à son Conseil aucune stratégie de défense si ce n’est celle du dialogue, de la palabre comme on dit en Afrique.

 

                        A l’unanimité, sauf deux absents non excusés, le Conseil a décidé de voter contre le projet.

 

                        Les choses sont parfaitement claires : le Conseil municipal, manifestement sensibilisé par la population est clairement hostile au projet. J’en prends bonne note. Il doit donc désormais le faire échouer pour tenir ses engagements et ne pas réduire son action à une simple opposition de principe.

 

                        Une Conseillère municipale lucide a formulé quelques remarques qui méritent réflexion. Elle a notamment indiqué qu’elle pensait pouvoir affirmer que le projet, reporté depuis 2003, allait être réalisé «rapidement». Elle a clairement souligné qu’une telle verrue à l’entrée de notre village ne manquerait pas d’avoir un impact négatif sur le prix de l’immobilier. Elle a surtout fait part de sa crainte d’un «passage en force» de l’Etat.

 

Consciente du danger, elle a judicieusement évoqué l’incontournable exigence d’obtenir, dans ce combat difficile, le renfort de la population unanimement opposée au projet. Sur ce point elle n’a pas été démentie par ses collègues et notamment par le Maire qui s’est contenté d’opiner du chef.  

           

                        Je partage totalement son analyse, il convient en effet d’envoyer un signal fort au représentant de l’Etat lui signifiant clairement que les Lafittois sont unanimement hostiles à la création de cette aire de grand passage. Mais, faire reculer l’Etat ne va pas être facile, ce n’est pas une simple délibération du Conseil qui le fera caler. Ce document sera simplement archivé au rang des minutes de la sous préfecture

 

                        Le plus difficile reste donc à accomplir, mobiliser la population contre le projet, c'est-à-dire de passer du stade des bonnes intentions à celui des actes en créant cette mobilisation populaire salvatrice.

 

                        L’exercice va être difficile pour une équipe municipale qui a totalement ignoré sa population dans des décisions toutes aussi préjudiciables pour son environnement, je veux ici parler de la «poubelle» EOVAL imposée aux forceps. Dans ce mauvais scénario de démocratie locale le Conseil municipal a refusé tout débat, toute discussion. Après cette mauvaise expérience remonter la pente va être particulièrement difficile...

 

                        Placé dos au mur notre Conseil municipal me semble aujourd’hui bien téméraire à l’idée de nous demander de nous mobiliser pour le sauver d’une situation particulièrement délicate. Les élus savent qu’ils paieront au prix fort l’implantation de cette aire de grand passage sur notre commune, que cette plaie ne sera pas refermée en 2014 !

 

                        Le maire n’ayant manifestement aucune stratégie de défense je lui en propose une : demander à son Conseil municipal de prendre une décision solennelle, celle de démissionner collectivement dans un délai fixé si l’Etat ne retire pas officiellement et définitivement son projet. Inutile au maire de chercher à démontrer qu’il serait mieux chez les voisins, personne n’en voulant, c’est forcément le plus faible qui l’accueillera, les choses sont aussi simples que cela. Nous avons pu le vérifier avec Eoval …

 

                        Mobiliser la population c’est prendre un engagement fort, celui de la défendre sans autre considération que le respect de la démocratie locale. L’Etat doit se voir opposer les règles applicables à un particulier, il ne suffit pas d’être propriétaire d’un terrain pour y construire ce que l’on veut. Dans le cas contraire c’est une violation du droit des citoyens à gérer leur territoire, c’est donc à nos élus de riposter en notre nom.

 

                        Tenter de palabrer, laisser jouer le temps contre nous serait une erreur. Il convient de réagir immédiatement, de créer une crise institutionnelle, de mobiliser la population par un coup d’éclat symbolique capable de la fédérer.

 

                        Si nos élus ont ce courage d’aller jusqu’à la démission je les réélirai tous, sans le moindre état d’âme, car ils auront respecté leur engagement électoral, celui de nous défendre.

 

                        Si, au contraire, ils se limitent à une simple «protestation solennelle» ils n’auront fait que  tenter de «sauver les apparences», aucun électeur ne sera dupe …

 

                        Oui madame vous avez raison, il est impératif de mobiliser une population peu habituée à ce style de gouvernance. Les représentants de l’Etat détestent les conflits, ils en redoutent les retombées médiatiques. A vous, élus, de créer ce climat de conflit avec l’Etat, mais, surtout, d’instaurer un nouveau climat de confiance avec votre population qui, rappelons le, ne vous a donné que délégation pour la représenter.

 

Si vous, les élus, vous êtes convaincus que vos électeurs sont unanimement opposés au projet, alors, votre devoir est de ne jamais vous soumettre, sauf à y perdre votre honneur.

 

Vous étiez unanimes pour soutenir le projet EOVAL qui voit le jour contre la volonté de nombreux Lafittois. Cette fois nous sommes tous derrière vous, perdre le combat serait donc inexcusable.

 

 Démissionnez, nous vous réélirons tous, aussitôt, sans le moindre état d’âme. Vous en sortirez grandis.

 

Au maire de construire une autre stratégie possible de refus, nous le jugerons sur les résultats, lui et son équipe.  

 

Et n’oubliez jamais, comme le dit le proverbe ivoirien : que l’oiseau ne fait jamais palabre avec l’arbre car il finit toujours par s’y poser …

 

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 18:50

 

                  

                    Un internaute vient d'ajouter un commentaire à mon article précédent qui me semble avoir toute sa place sur mon blog tant il me semble pertinent. Vous le trouverez ci-dessous.

 

                     Aujourd'hui ce sont les Etats Unis qui ont dépassé le seuil d'alerte,  leur signature mise en doute au point "d'inquiéter officiellement" leur plus gros prêteur, la Chine. Si le 2 août le Congrès ne donne pas son accord pour réhausser le niveau de la dette autorisée, les USA seront en état de cessation de paiement. Alors où trouver ces milliers de milliards nécessaires au fonctionnement éternel de la machine ? Quelle valeur représente réellement le fait de posséder la plus grande armée du monde financée à crédit, de prétendre être le «Gendarme de la Planète» si on dépend des marchés financiers qui, eux, n’ont pas de drapeau, pas de patrie, pas d'états d' âme ? La démocratie si chère à l'Oncle Sam ils s'en moquent, seuls les profits les intéressent.

 

                    L'Etat du Minessota est depuis quelques jours en faillite déclarée, les fonctionnaires ne sont pas payés, l'Etat est en panne. La Californie au PIB impressionnant est dans une situation identique, et beaucoup d'autres Etats avouent être au "au bord du gouffre"

 

                     Cette fois, contrairement à l’ère Clinton qui avait déjà connu un problème de ce type, la sortie va être difficile. Ce ne sont plus les riches qui demandent la pause fiscale mais la classe moyenne. Je pense exactement comme mon lecteur : La vie facile «à l’occidentale» est à l’agonie, faites-en votre deuil ! Si ce n’est pas demain ce sera après demain mais, à coup sûr, elle est proche, de plus en plus proche  ….

 

                      Il restera bien quelques "optimistes béats" capables de s'accrocher aux chimères, c'est leur droit ils ne tomberont que de plus haut. Demain ils rejoindront le peuple Grec trompé par ses dirigeants, étranglé par ses prêteurs. Regardons d'un peu plus près : nous prétendons sauver l'Euro en empruntant pour ensuite prêter aux Grecs qui ne pourront jamais rembourser de l'argent qui ne nous appartient pas.

 

                      Notre créance passera par pertes et profits comme celle des pays africains mais notre dette s'alourdira au point de devenir insupportable. En fait elle l'est déjà.

 

                      A mes yeux ceci ressemble au délit commercial de "cavalerie"

 

 

                     Extrait du commentaire:

Le bout du bout de la bobine est proche.


Si la Grèce a ainsi besoin de 200 milliards d’Euros environ pour péniblement émerger, il est aisé d’imaginer les sommes nécessaires pour secourir l’Italie qui dispose de la troisième dette
souveraine la plus importante au monde, après le Japon et les USA ! L’Italie, qui doit lever quelque 1’400 milliards d’Euros ces cinq prochaines années, sera immédiatement suivie – ou précédée ? – par l’Espagne sachant que ces deux nations, prises ensemble ou même séparément, seront absolument impossibles à renflouer du fait de leur taille mastodontique.


Que pourraient en effet faire ces pauvres responsables européens – qui se noient déjà dans le verre d’eau grec – en cas de sévère tourmente italienne et/ou espagnole… ? En d’autres termes, les autorités de l’Union, trop conscientes de leur impuissance à juguler ces " Too Big To Bail" que seraient des pays autrement plus importants par la taille que la petite Grèce, en sont à maintenir artificiellement en vie cette pauvre nation exsangue au lieu de lui offrir la seule porte de sortie honorable et salvatrice pour sa population meurtrie, à savoir la faillite…


Donc : suite au prochain épisode, dans quelques jours ou tout au mieux le mois prochain.
En attendant, le chute de l’occident est programmée et inévitable, quoiqu’il arrive, et nous devront assumer seuls les plaies de nos déficits et de nos endettements dont nous sommes seulsresponsables.

  La vie facile « à l’occidentale » est à l’agonie, faites-en votre deuil !

 

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 22:52

                

                       Une fois encore la dette souveraine, celle des Etats, fait la une de l’actualité financière. Etats et banques cherchent, en vain, des palliatifs pour répondre à la seule urgence du moment, ne pas risquer l’effondrement des marchés financiers dans lequel tout le monde aurait tout à perdre : Etats comme Banques. Pour les banques les Etats ont déjà beaucoup donné, ils savent ne pas pouvoir aller plus loin …Pour les banques l’ultimatum est clair : si vous nous pénalisez nous ne prêteront plus !

 

                        Pour le français moyen le cours du CAC 40 est anecdotique, «simple angoisse de riches», le déficit commercial un banal paramètre technocratique. Et, pourtant, il serait si simple de leur expliquer qu’un commerçant qui achète plus qu’il ne vend ne peut tenir éternellement sa boutique ouverte. C’est aussi simple que ça. Inutile d’avoir fait de longues études pour s’en convaincre…

 

                        Demain, peut être, au nom de la protection des épargnants, nous devrons, une fois de plus, venir au secours d’un secteur bancaire cupide, cruellement exposé à une faillite de ses débiteurs qu’il a encouragés dans leur folie…

 

                   Dans la tourmente l’euro est en première ligne. Pour avoir créé une monnaie sans identité nationale, faute d’un gouvernement économique commun, chaque pays européen tire dans le sens qui lui semble être le meilleur pour lui. Certains Etats ont besoin d’un euro faible, d’autres, au contraire, d’un euro fort. Le sauvetage de l’euro n’aura d’issue que dans un fédéralisme qui impose de jeter aux orties les sensibilités et les prétentions nationales.

 

                        En fait il n’existe qu’un plus petit dénominateur commun à l’Europe, une monnaie unique malmenée conduisant, en ordre dispersé, les états à jouer les pompiers de service pour protéger les points faibles de la zone euro. A ce jeu ils vont s’épuiser, les pays tombant les uns après les autres.

 

                        Dans un éditorial récent, le Financial Times dans sa dernière phrase témoignait d’une étroite approche du sujet, voulant voir dans cette seconde occasion «la meilleure chance pour l’Europe de séparer les brebis malades du troupeau dans le secteur bancaire.» N’est ce pas reconnaître que tout le troupeau est, à un degré ou à un autre, malade ?

 

                        Oui, tous les pays sont malades de leur dette. Nul doute que la prochaine élection présidentielle sera, en dehors de toute option politique, opiniâtrement recentrée sur ce sujet obsessionnel : le niveau  insupportable de notre dette publique. Cette fois les français ont, je l’espère, compris que la situation était gravissime, que les promesses électorales coûteuses n’étaient plus d’actualité. Plutôt que de faire des promesses, les candidats vont devoir proposer des solutions pour nous désendetter. Nul doute que Christine Lagarde viendra, le moment venu, au nom du FMI, nous donner de sages leçons de gestion prudentielle …

 

                        Les lecteurs assidus de mon blog retrouveront ces propos alarmistes tenus il y a déjà quelques années. Oui un état peut faire faillite lorsqu’il demande, comme en Grèce, des sacrifices inhumains à son peuple. Si on peut faire dire ce que l’on veut aux chiffres on ne triche pas, durablement, avec les fondamentaux de l’économie.

 

                        J’ai vécu, sous d’autres cieux c’est vrai, des retards de dix huit mois dans le paiement des salaires des fonctionnaires ou le versement des retraites. Selon les dirigeants de ces pays la situation n’était que provisoire, seulement imputable à des facteurs conjoncturels ! J’ai l’impression d’entendre aujourd’hui, dans mon pays, « mais à part ça Madame la marquise tout va très bien tout va très bien »

Certes la France n’en est pas là, mais, si, demain, les prêteurs dont nous avons tant besoin nous font payer, comme aux Grecs, comme aux Irlandais, aux Espagnols, aux Portugais et aujourd’hui aux Italiens «notre dette au prix fort» les français comprendront enfin que l’Etat, comme les particuliers, n’échappe pas aux règles du surendettement.

 

                          Nous nous sommes imprudemment placés sous le diktat des agences de notation qui évaluent notre capacité de remboursement. Nous tentons de leur lancer des signaux de confiance en réformant les retraites et, aujourd’hui, en tentant d’inscrire dans notre constitution, un engagement  solennel d’équilibre budgétaire.

 

                          Personne n’est dupe, cet engagement «d’honneur» d’un retour à l’équilibre budgétaire n’est qu’un vœux pieux destiné à piéger le Pari Socialiste toujours prêt, il est vrai, à promettre que demain on rasera gratis.

L’UMP n’a pas de leçons à donner, sous sa gouvernance la dette a explosé, les riches sont devenus toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres, l’ironie politique allant jusqu’à inventer une nouvelle classe sociale : celle des travailleurs pauvres !!!

                                       Le programme du Front National ne résiste pas aux analyses économiques. Il est nul, tout le monde l’aura compris.

 

                              Que reste t-il comme choix aux français ?

 

                               Il ne leur reste qu’un choix en dehors de tout débat politique : rééquilibrer la balance des paiements en devenant compétitifs. Se fixer un tel objectif c’est modifier radicalement les comportements, c’est non pas travailler plus pour gagner plus mais plus simplement travailler pour son pays, ses enfants et, tous comptes faits, pour la pérennité de notre régime de protection sociale envié dans le monde entier.

 

                              Terminé le temps de l’Etat providence, celui où tout le monde puisait, sans vergogne, dans la cagnotte commune espérant ne jamais en voir le fond. Le fond nous y sommes. Refaire surface va demander de lourds sacrifices et j’ai bien peur que les plus faibles en paient le prix fort.

Qui nous a conduit là ? Les hommes politiques avides de pouvoir, plus soucieux de leur réélection que de la prospérité de notre pays.

 

                                 Elus locaux ou nationaux, tous sont les fossoyeurs de notre destin car il se sont maintenus au pouvoir en usant du pire argument : la démagogie, oubliant trop facilement que le triomphe des démagogues n’est que passager mais les ruines éternelles...

 

                               Une seule chose hante nos élus, la révolte de ceux qui n’ont plus rien à perdre. Mai 1968 était une joyeuse chienlit comme disait Mongénéral, la révolte des travailleurs pauvres marquera un tournant de notre histoire. Cette révolte frappe à notre porte, pour des raisons inavouables  personne ne veut les entendre.  

 

                               Napoléon Bonaparte disait «A tout peuple conquis il faut une révolte»

 

                                Alors à quand la révolte, la fin des fausses illusions?

 

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 12:32

                    

            Plusieurs personnes m’ont demandé si le tarif pratiqué dans notre commune était correct. Rappelons que le syndicat des eaux qui assure les contrôles perçoit 110 euros par installation, 22 directement de la commune et 88 du particulier. Un propriétaire m’a demandé si les frais de contrôle étaient récupérables au même titre que la TEOM. La réponse semble bien être oui, ce contrôle étant une charge locative.

 

            L’Association Nationale des Consommateurs dénonce, dans une enquête nationale, les écarts considérables de facturation et de fréquence des contrôles allant de 1 à 8. Difficile donc de se prononcer sur le niveau de facturation local. Il semble toutefois que la facturation s’établisse généralement à 100 euros.

 

            Cet écart se justifie fort simplement. Tous les SPANC n’engagent pas les mêmes moyens pour les contrôles. Certains programment l’intervention d’un agent qualifié tous les quatre ans quand d’autres se contentent de la visite d’un employé communal tous les huit ans!!!

 

            En fait, et si on y regarde d’un peu plus près c’est bien la différence dans ces pratiques qui devrait être sujette à caution. Dans ces choix fort différents comment garantir l’égalité des citoyens et, surtout, assurer que l’objectif premier de la Loi sur l’eau – protéger le milieu naturel- sera respecté ?

 

               Nul doute que ce sujet sera abordé en détail dans le prochain bulletin municipal.

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 18:47

 

                      

                        Le trafic sur mon blog a été intense depuis quelques semaines ce qui témoigne de l’intérêt porté par les internautes aux sujets traités : aire des gens du voyage, assainissement … Je remercie vivement  tous les internautes qui l’ont fait connaître. Chaque jour il enregistre ainsi plusieurs dizaines de visites, il est devenu, comme je le souhaitais, l'esquisse d'un forum démocratique local qui revenait, de droit, à la mairie.  

 

                        Nos élus s’exprimeront dans le prochain bulletin municipal. Souhaitons qu’il soit effectivement à la hauteur des nombreuses interrogations de la population, car, pour le moment, tous les "sujets qui fâchent" n’ont donné lieu à aucune communication officielle. Comme d’habitude le maire nous oppose sa légendaire force d’inertie, espérant que les esprits se calmeront, ce qui me semble être un bien mauvais calcul.

 

                       Monsieur Gouazé n'a toujours pas compris que "ses administrés" n'étaient pas que des électeurs s'exprimant une fois tous les six ans, mais qu'ils entendaient, avant tout, être des citoyens responsables, en charge de leur avenir.

 

                        J'enfoncerai le clou autant qu'il le faudra pour faire émerger, dans notre village, une valeur sûre, une valeur moderne, un homme ou une femme soucieux de dialogue.

 

                        J’attends donc le bulletin municipal avec impatience pour, au besoin, y répondre. Nous aurons également très vite des nouvelles sur l’évolution de nos impôts locaux.

 

                        Pour l’instant je souhaite à toutes et à tous d’excellentes vacances. Pendant quelques semaines mon blog va prendre lui aussi ses congés, sauf nouveau sujet d’actualité locale.

 

                        Bonnes vacances, bon repos et à bientôt.  

 

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 21:13

 

                          

 

                        Nous étions conviés, lundi dernier, à une réunion sur le contrôle des assainissements individuels imposé par la Loi sur l’eau.

 

                        Techniquement conduite par le président du syndicat des eaux des coteaux du Touch, cette réunion s’est plutôt bien déroulée, des apaisements on été apportés quant au niveau d’exigence des contrôles. Si les visites sont conformes aux déclarations des techniciens  et si le chiffre annoncé par le Président d’une prévisible remise à niveau de 5% des installations se confirme, les vieilles constructions, souvent habitées par des personnes âgées et de condition modeste ne devraient pas avoir à engager des dépenses importantes. Tant mieux.

 

                        Nous vérifierons toutefois, à l’issue des contrôles, si tout ceci se confirme, l’enfer étant, paraît il, pavé des meilleures intentions …  

 

                        En prenant en charge 20% de la dépense facturée aux usagers (110 euros), la commune a décidé de plafonner leur participation à 88 euros.

 

                        Dès l’ouverture de la réunion, le maire, pour éviter tout dérapage inhérent à l’actualité locale a «fermé la porte» à toute intervention étrangère au strict objet de la réunion. En présence «d’invités » on peut l’admettre. Rien ne lui interdisait toutefois, après avoir raccompagné  ses invités, de proposer d’ouvrir le débat sur les sujets d’actualité. Rien n’interdit de rêver. Sa «punition» accomplie, il n’avait manifestement pas envie de faire démonstration de son habituel zèle démocratique.

 

                        Plus surprenant, à des questions parfaitement conformes à l’objet de la réunion comme la définition du périmètre de l’assainissement collectif ou aux interrogations sur les risques de pollution Eoval, le maire a opposé une fin de non recevoir, «hors sujet» comme disait mon prof de philo… Circulez y a rien à voir …

 

                        L’assainissement collectif du village a donc été décidé, mais nous en ignorons tout. Selon le maire il n’interviendra pas avant plusieurs années ce qui permettra, dès lors, à une nouvelle équipe de réfléchir avant sa mis en œuvre à une question majeure à laquelle le maire s’est refusé d’accorder le moindre intérêt :  

 

                       - Sachant que l’assainissement collectif n’est obligatoire que dans les communes de plus de deux mille habitants, pourquoi se lancer dans cette nouvelle aventure financière ?

 

                        - Sachant que l’assainissement individuel n’est pas plus polluant et coûte beaucoup moins cher que l’assainissement collectif pourquoi l’écarter sans explication ?

 

                        Sauf impossibilité majeure liée à la géologie des sols, pourquoi ne pas imaginer remettre simplement aux normes les assainissements individuels en zone d’habitation dense ?  

 

                        Pour les foyers modestes il existe des aides financières que la commune pourrait utilement abonder en faisant de sérieuses économies sur le réseau et le traitement collectif des eaux usées.

 

                        Une fois encore c’est l’obscurantisme municipal qui s’impose, tout vient «d’en haut».

 

                        Dans ces conditions, et comme je le supputais, je n’attends plus rien de cette équipe prisonnière de ses certitudes, convaincue de la pertinence spontanée de ses choix.  

 

                        Vivement 2014 que l’on puisse enfin s’exprimer  !!!

 

 

 

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 22:28

               

                     Notre commune vit un nouvel avatar démocratique. Alors que vous aviez signé, en votre qualité de premier adjoint, une déclaration publique vous opposant solennellement et publiquement à la création d’une «aire des gens du voyage» sur notre territoire, vous voici contraint, en séance de Conseil municipal, à en définir les «modalités techniques» …

 

                        Pour des raisons purement électorales dont les Lafittois ne se souviennent probablement pas mais que je n’ai pas oubliées, vous m’avez, un jour, fait l’injure de trahir la confidence d’un écrit confidentiel pour me salir, pour jeter l’opprobre sur ma candidature.

 

                        Au point où nous en sommes allons jusqu’au bout, mettons cartes sur la table.

 

                       Cinq jours avant l’élection de 2008, Gouazé qui ne m’avait jamais fait «l’honneur de sa visite» en dix ans est venu chez moi, «par hasard», plus penaud qu’enthousiaste, manifestement très inquiet quant à l’issue du scrutin. Il devait manifestement être très inquiet pour venir à Canossa, tenter d’échanger avec son ennemi déclaré. Les faits lui ont donné raison, il n’a été élu qu’au bénéfice du vote de liste.

 

                      Je ne lui pas laissé le temps de «négocier», je l’ai reconduit, car, contrairement à vous, je ne mange pas à tous les râteliers, je ne tiens pas deux fers au feu …

 

                        Et savez-vous ce qu’il m’a dit dans la confidence, assis sur mon canapé devant une bière fraîche ? «Qu’il préférait se représenter plutôt que de vous laisser la place» Inutile de feindre la surprise, vous savez parfaitement qu’il se méfie de vous, jésuite au point de faire de vous son premier adjoint. Je pensais garder tout ceci pour moi, mais, aujourd’hui, les Lafittois doivent le savoir car l’heure est grave, aucun compromis n’est permis, tout doit être dit.

 

                      Maintenant lavez votre linge sale "en famille", j'ai dit ce que j'ai entendu.  

 

                        Vous avez l’outrecuidance de caresser l’idée de prendre sa suite et devenir, demain, notre maire. Dieu m’en garde, je préfère devenir martien.

 

                        Soyez en convaincu, tant que je serai électeur Lafittois je m’opposerai, de toutes mes forces, à votre élection, même si, contre ma volonté, je dois faire acte de candidature. Je ne vous lâcherai jamais. Juppé disait «droit dans mes bottes» moi je dis vous «avez chié dans mes bottes» et je n’aime pas cette odeur.

 

                        Gouazé se méfie de vous, les Lafittois assistent, goguenards, à vos simagrées, faites œuvre de courage, démissionnez, pour une fois vous vous grandirez. Si c’est encore possible car vous partez de bien bas   

 

                        Certes, je ne voterai jamais pour vous, mais, au moins, en démissionnant aujourd’hui,  j’éprouverai un instant de plaisir en saluant en vous la décision d’un homme courageux. Bien sûr que je rêve, vous n’aurez jamais le courage d’aller jusque là.

 

                        Continuez à soutenir Gouazé, mais, en revanche, oubliez le chemin de la mairie, nous allons vous en interdire l’accès, vous faites un bien mauvais calcul politique.

 

                        Comme Gouazé vous vous cacherez encore trois ans dans «votre terrier», mais, le jour où vous devrez en sortir le «calibre 12 démocratique» vous mettra en joue, les urnes trancheront.

 

                        Certes votre vie n’est pas en jeu, votre honneur oui, vos prétentions se réduiront naturellement à vos justes compétences, c'est-à-dire RIEN !

 

                        Votre qualité de «rédacteur en chef» du bulletin municipal me fait redouter le pire, vos dons épistolaires à me ridiculiser vont faire mouche, sauf à rêver que de ne rien trouver de ridicule est le signe de l’intelligence complète.

 

                        Vous l’aurez compris, en cette période «chahutée» j’en appelle à votre intelligence.

           

                        Peut être est ce trop vous demander ?

 

                        Vous êtes mauvais monsieur l’électricien, fourbe dans vos décisions et hypocrite dans votre comportement.

 

                        Prétendre devenir maire de notre village exige des qualités que vous ne possédez pas, questionnez votre mentor, il vient de le découvrir bien tardivement.

.

                        Je languis déjà à l’idée de vous lire. A votre place je répondrai, mais au fond à chacun ses valeurs et sa dignité.

 

                        Soyez assuré, vous lecteur assidu de mon blog, que votre réponse sera publiée in extenso.  

 

                        J’attends, pour, bien entendu, mieux vous répondre.

 

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 01:07

 

 

                

            

         Je viens, à l’instant, d’écrire un nouvel article sur mon blog, voir page précédente (Cette fois nous y sommes)  Malheureusement, vous seuls allez pouvoir le lire. Pour en avoir parlé avec quelques Lafittois ce matin, il semble que le sujet passionne tout le monde. Après avoir reçu  il y a deux ans un tract dans nos boîtes aux lettres nous assurant que ce projet ne se ferait pas, nous voici, une fois de plus, confrontés au mensonge du maire et de son équipe.

 

             Si vous partagez mon analyse il faut donner à cet article la plus grande diffusion possible en l’imprimant, en en faisant part à vos voisins et amis, en invitant les possesseurs d’internet a le consulter sur mon blog en s’y exprimant librement.

 

             Il est encore temps d’agir pour imposer au maire de conduire le combat et de respecter ses engagements.

 

             Dernière chose : venez nombreux à la réunion du lundi 27 sur l’assainissement sujet également très important qui concerne tout le monde.

 

             Bien à vous, le citoyen vigile.

 

 

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 00:33

 

                     

Ce je supputais dans mon article précédent est devenu réalité : l’aire de grand passage des gens du voyage se fera bien à Lafitte. Je viens d’en avoir confirmation ce matin par un des proches du maire, aucun doute n’est donc plus permis.

 

            Notre «cher» maire va tenter, fort jésuitiquement, de nous expliquer qu’il s’agit d’une décision prise par l’Etat, qu’il n’est finalement pour rien dans tout ceci et que la décision a été prise à son insu. Contre sa volonté sans aucun doute si je m’en réfère à ses écrits, mais à son insu certainement pas.

 

Je connais bien le fonctionnement des services déconcentrés de l’Etat. Même si la Puissance publique peut, parfois, être prépondérante dans un projet d’intérêt général, il n’est pas dans les pratiques de l’Administration de prendre des décisions de ce type sans une large concertation préalable. Ne jouez pas les ingénus, monsieur le maire, vous saviez parfaitement que ce risque existait, vous deviez nous y préparer, nous permettre de nous exprimer, de nous organiser.

 

En «fin politique» que vous devriez normalement être après toutes ces années «d’exercice solitaire du pouvoir », vous devriez rappeler à l’Etat et à son représentant local que vous vous êtes prononcés publiquement, sans équivoque, en notre nom, vous et votre Conseil unanime, contre la création de cette aire de grand passage. L’accepter aujourd’hui c’est trahir lamentablement votre parole. Que vaut donc votre engagement écrit, votre tract distribué il y a deux ans dans nos boîtes aux lettres déclarant votre hostilité totale à ce projet ?

 

L’alternative est simple, ou vous «couchez les pouces» et vous vous rendez complice d’un excès de pouvoir de l’Etat, ou vous vous battez pour faire respecter la parole donnée à vos administrés.

 

Si vous décidez de vous battre, de fustiger une décision que vous avez refusée solennellement, vous disposez , en votre qualité de mandataire des Lafittois, de l’arme absolue : la démission immédiate de votre Conseil municipal. Pour bien connaître les effets ravageurs d’une telle décision qui exprime une symbiose totale entre un Conseil municipal et ses administrés je suis convaincu que l’Etat reverra sa copie.

 

Même battus, nous pourrons, malgré tout, marcher la tête haute, fiers d’avoir défendu le concept de la décentralisation supposée donner la parole aux populations face aux technocrates.

 

Si vous acceptez ce projet dans le seul souci de conserver votre pouvoir par une reddition en rase campagne vous aurez commis un acte démocratiquement blâmable que vous et vos supporters  paieront  très cher le moment venu. .

 

Certes, en démissionnant vous savez prendre le risque de ne pas être réélu, c’est non seulement le jeu démocratique mais beaucoup plus, la noblesse d’un élu local courageux en charge de la défense de sa population. Un élu capable de défendre ses convictions, j’en ai rencontré quelques uns dans ma carrière, j’aimerais vous compter parmi eux. .

 

A votre place je l’aurais déjà fait, sans hésiter une seule seconde, par respect de la parole donnée, avant même de rencontrer le représentant de l’Etat chargé de «vendre» à notre Conseil municipal, dans une réunion déjà programmée ce nouveau projet attentatoire à notre droit le plus élémentaire de choisir notre cadre de vie

 

En matière de maîtrise de notre environnement le projet Eoval était d’une toute autre nature. Bien que largement contesté par la population, il était supposé recevoir, en notre nom, par le truchement de notre Conseil municipal, notre accord. Cette fois les choses sont différentes, ce sont quelques technocrates qui décident pour nous. Alors que pour le projet Eoval les conseillers municipaux avaient le droit de partager vos convictions sur «l’opportunité» du projet, ils vont devoir, cette fois renier leur signature.  

 

Ils sont ainsi passés du stade des convictions au principe de l’honneur. Nous allons dès lors pouvoir vérifier le respect de la parole donnée par chacun d’eux.

 

Vous avez, c’est vrai, tout à perdre en provoquant une nouvelle élection, vos conseillers qui exercent bénévolement leur mandat n’ont eux, qu’à choisir entre la dignité de leur signature et leur soumission au système. Ils peuvent choisir librement, ils en sortiront grandis ou félons. En se maintenant aux affaires ils entretiendront dans notre village un climat déjà fort délétère préjudiciable aux multiples enjeux qui nous attendent.

 

Vos vieux amis Lafittois vous regardent avec circonspection, vos ennemis héréditaires se réjouissent de vos difficultés, la jeune population commence à faire ses comptes et à ouvrir les yeux. En fait votre camp se réduit à quelques irréductibles, c’est bien peu pour justifier une légitimité et conduire sereinement l’avenir d’un village en pleine métamorphose.

 

Vous disposez aujourd’hui d’une réelle opportunité pour nous démontrer votre combativité, votre souci de faire respecter vos engagements : démissionnez, montrez à l’Etat et à sa technocratie que nous sommes des insoumis, hermétiques aux ukases venus d’en haut.

 

Voilà en quelques mots résumée votre situation, à vous de choisir : représenter dignement les Lafittois en vous battant avec ardeur ou jeter le bébé avec l’eau du bain.

 

« Le meilleur de nos convictions ne peut se traduire par des paroles. Le langage n’est pas apte à tout » les actes sont toujours préférables aux promesses  

 

A vous de jouer monsieur le maire, nous vous jugerons sans faiblesse.

 

 

 

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 21:11

                            

           Deux internautes Lafittois viennent d’attirer mon attention sur l’ordre du jour du dernier Conseil municipal, objet : "Aire de grand passage en Haute -Garonne (normes techniques)"... Ravel écrivait : «Il n’y a guère que ceux qui se taisent qui disent parfois la vérité par omission» En fait, «l’aire de grand passage» ne désignerait t-elle pas plus laconiquement le projet d’aire de stationnement des gens du voyage ?

 

           Monsieur le maire, vous nous avez infligé tellement d’ukases soigneusement cachés qu’aujourd’hui je me méfie de tout. Je n’ai plus la moindre confiance en vos déclarations de pure circonstance destinées à évacuer provisoirement un problème ponctuel mais néanmoins prégnant.

 

            Vous avez déjà imaginé tant de «mauvais coups démocratiques» que tous les doutes sont permis, toutes les supputations autorisées. Je ne me fais aucune illusion sur mon pouvoir d’électeur et de citoyen. Dans notre village votre seule volonté est devenue force de Loi, raison de plus pour la combattre. Il est vrai que celui qui sait commander trouve toujours ceux qui doivent obéir. J’ai décidé une fois pour toutes de ne pas faire partie de ceux là, je ne cesserai jamais d’en faire la démonstration.

 

            Petit bréviaire de vos exploits les plus récents :

 

           - construction des silos autorisée moins d’un mois avant la fin de votre mandat,

 

           - projet de station de traitement des produits dangereux Eoval, négocié dans le secret absolu avant la fin de votre mandat précédent mais annoncé dès votre réélection. Décision unilatérale passée en force sans la moindre concertation avec la population. Implantation d’un bureau de propagande Veolia dans le village,

 

           - visite touristique de votre équipe sur un site pilote Eoval sans aucune communication subséquente,

 

          - mensonge déshonorant sur les raisons de la création de la TEOM (Taxe sur les ordures ménagères),

 

           - matraquage fiscal cautionné en votre qualité de vice Président de la Communauté de communes,

 

           - enfin, lundi 27 juin, réunion publique animée par un étranger sur votre projet d’assainissement dont j’attends tous les détails.

 

            Sauf interprétation hâtive ou erreur coupable de ma part, je considère donc que l’aire de stationnement des gens du voyage se fera bien sur notre commune. Peut être ai-je tort ? Il peut en effet s’agir d’un terrain de camping destiné à valoriser touristiquement les «trous» des gravières ou encore d’un hypermarché remplaçant feu notre épicerie, ils peuvent, c'est vrai, constituer, eux aussi, «des aires de grand passage», je vous demande donc de préciser de quoi il s’agit.

 

            Que les choses soient claires : je n’ai aucun à priori contre le voisinage de gens du voyage, ils ont parfaitement le droit de choisir leur style de vie. La communauté française est composite, elle doit donc savoir adapter ses structures publiques à sa diversité.

 

          Sans doute essaierez vous de démontrer que je suis un ségrégationniste invétéré, un xénophobe au point, comme disait Devos, « de ne pas me supporter quand je vais dans un pays étranger … » Rassurez-vous ce n’est pas encore mon cas..

 

           Ce que je dénonce c’est une nouvelle infraction caractérisée au concept de démocratie locale. Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, ayons le courage de regarder la vérité en face. Quelle commune s’est battue pour créer spontanément une aire de ce type ? Pourquoi la Loi qui l’impose aux communes de plus de 5 000 habitants est elle si difficile de mise en œuvre ? Pourquoi devrions nous, nous qui n’y sommes pas légalement concernés, être tenus à cet accueil réservé, de droit, aux Carbonnais ?

 

            Ce qui me gêne ce n’est pas la présence de gens du voyage sur notre territoire, c’est, une fois de plus, d’être mis devant le fait accompli. De constater, qu’une fois encore, notre suzerain carbonnais a su se «défausser» du problème en le refilant aux Lafittois. Pourquoi devrions nous, par votre seul consentement, devenir terre d’accueil de projets refusés partout ailleurs ? En application de la Loi c’était à Carbonne, ville de plus de 5000 habitants d’aménager cette aire d’accueil, alors pourquoi nous et pas Carbonne ?

 

 

             Il est très effronté ce monsieur Hellé, allant jusqu’à inviter, en séance du Conseil municipal de Carbonne, son «ami François de Lafitte» à porter plainte contre les opposants au projet Eoval. Il est vrai qu’il aurait tort de se priver des services rendus par son «petit voisin», puisque notre bon «Père François» et son Conseil municipal, unanime, avalent toutes les couleuvres qui passent à proximité de notre village. Les silos refusés, en séance publique, par le Conseil municipal de Carbonne, le financement de la crèche de Carbonne, la poubelle Eoval dont on ne voulait nulle part… sauf chez nous !!!

 

             Bien pire encore monsieur Gouazé, avez-vous déjà oublié ce tract distribué dans nos boîtes aux lettres nous affirmant, dur comme fer, que votre Conseil était unanimement opposé à la création d’une aire de ce type sur le territoire communal ? Qu’avez-vous fait pour vous y opposer ? Le prix d’un mandat local mérite t-il un tel renoncement ? Il n’existerait donc au sein de votre Conseil aucun élu capable d'honorer sa signature au pied d’un tract ?

 

            Monsieur Gouazé, si mes doutes se confirment vous aurez, une nouvelle fois, largement franchi les bornes admises, à mes yeux vos douze points sont épuisés, vous n’avez plus la légitimité de votre «permis de nous conduire». Eoval ne vous aura donc pas suffit pour démontrer aux Lafittois que vous entendiez rester le «patron», sourd aux appels de votre population ?

 

           Gouvernant, au pas de charge, décidant de tout Urbi et orbi. Sur mon blog certains vous comparent à César, moi je préfère comme référence historique l’impérator Néron, vous savez, celui qui incendia Rome jouant de la lyre et chantant pendant que sa ville brûlait.

 

           Vous allez, une fois encore, tenter de nous expliquer que vous n’êtes pour rien dans tout ceci et que nous devons, pour comme pour Eoval, faire preuve de «grandeur d’esprit» de solidarité dans la protection de notre Planète. Peut être demanderez- vous, comme pour le SPANC (réunion du 27 juin), un renfort extérieur pour nous expliquer tout ceci et vous défausser une fois encore ?

 

          Alors soyons pragmatiques, positivons comme l'affirme une grande marque de distribution. Si cette aire des gens du voyage doit se faire sur notre territoire dites le. Allons de l’avant, transformons ce nouvel «avatar démocratique» en réussite locale. Condom dans le Gers accueille le festival des bandas qui déplace 20 000 personnes, Marciac son festival de Jazz qui en attire plus de 50 000. Faisons de Lafitte la capitale de la «Musique Manouche», demandons au fils Dutronc de nous adouber. Les commerçants locaux, il est vrai fort nombreux, seront ravis. A défaut ce seront les commerçants Carbonnais qui tireront, une fois de plus, les marrons du feu.

 

 

           Rien de grave, il nous restera la musique, eux ne garderont que les futilités inutiles : médecins, pharmacie, commerces, crèche … Nous Lafittois nous refusons fièrement de sombrer dans le sordide du quotidien, nous préférons le label de terre d’accueil.

 

 

          Au rythme où vont les choses peut être avez-vous déjà accepté de recevoir les déchets radio actifs du Japon ou de la Hague, excellente opportunités de combler les gravières ?

 

          Si ce projet «culturel» incarne réellement une stratégie de développement touristique ou un  choix philosophique rationnel de notre Conseil municipal alors j’adhère, je suis prêt à m’y investir sans compter pour la plus grande gloire de la musique et le renom de notre village...

 

           Marre monsieur Gouazé, marre vous m’entendez de vous voir nous prendre pour des lobotomisés. Vous n’êtes pas les seuls, vous et vos Conseillers, à posséder un cerveau. Même vos «brutalités démocratiques» ne réussiront pas à «anesthésier» nos neurones. Impossible dans notre village  de communiquer, d’émettre une simple réserve.

 

          Nous n’avons plus que trois années à tenir espérant que votre esprit fécond ne nous inventera pas de nouvelles élucubrations. Après nous vous bouterons dehors, vous et votre équipe au complet. Tout sera mis en œuvre pour y parvenir et, fort heureusement, je sais déjà ne pas être seul à faire ce rêve.

 

          Décidément, trop c’est trop. Pour l’instant gouvernez, décidez, ignorez nous, bafouez vos engagements, le registre des doléances est ouvert.

 

         Après les élections de 2008 vous avez déclaré que le combat avait été difficile, celui qui vous attend est bien pire car vous faites tout pour qu’il le soit.

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  • : Créé par Gérard Facon
  • : La vie municipale et nationale examinée par un citoyen Lafittois.
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  • Gérard Facon
  •  Formation économique, juridique, banque, comptabilité publique. Diplômé de l'Ecole Nationale du Trésor.
 Trésorier Principal du Trésor Public  honoraire, Directeur d'études Caisse des dépôts,coopérant finances à l'étranger.
  • Formation économique, juridique, banque, comptabilité publique. Diplômé de l'Ecole Nationale du Trésor. Trésorier Principal du Trésor Public honoraire, Directeur d'études Caisse des dépôts,coopérant finances à l'étranger.

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