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5 janvier 2019 6 05 /01 /janvier /2019 19:45

 

Dans la vie, il existe deux types de voleurs :

1. Le voleur ordinaire : 

c’est celui qui vous vole votre argent, votre portefeuille, votre vélo, votre parapluie, etc... 

2-Le voleur politique : 

c’est celui qui vous vole votre avenir, vos rêves, votre savoir, votre salaire, votre éducation, votre santé, votre force, votre sourire, etc...

La grande différence entre ces deux types de voleurs, 

*c'est que le voleur ordinaire vous choisit pour vous voler votre bien,

*tandis que le voleur politique, c’est vous qui le choisissez pour qu’il vous vole.

Et l’autre grande différence, qui n’est pas des moindres, 

*c'est que le voleur ordinaire est traqué par la police,

*tandis que le voleur politique est le plus souvent protégé par une escorte de police...

Méditez !

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4 janvier 2019 5 04 /01 /janvier /2019 17:15

 

 

Madame,

                       Vous voudrez bien trouver ci-dessous copie de ma lettre adressée ce jour à monsieur le président de la République sur laquelle j’aimerai avoir votre avis.

                        Vous tenterez, je l’espère, de convaincre mes lecteurs de l’égalité régnant dans ce pays grâce à notre petit monde politique qui semble se plaindre d’être incompris par le Peuple.  

                       Vous irez expliquer à une caissière d’une grande surface qui pratique des horaires décalés et qui effectue, à ses frais, 100 kilomètres par jour pour aller travailler à un tarif proche du SMIC qu’un débutant facteur ou balayeurà l’Assemblée nationale ou au Sénat est rémunéré près de 6 000 euros nets chaque mois suivant les mêmes critères … 

                       C’est çà la nouvelle société promise lors de votre élection ?

                       Certes, le mal vient de loin mais aujourd’hui seul un changement peut passer par vous.

 

                          Monsieur le Président,

 

            

Au moment où la France connaît de très graves turbulences et de fortes 

tensions sur le pouvoir d’achat, les réseaux sociaux permettent d’échanger sur les idées à mettre en œuvre pour plus d’égalité, donc plus de liberté.

 

                       Certaines situations sont socialement intenables et gardées longtemps cachées avec la complicité de nos élus. Un bon exemple est constitué par les salaires exubérants versés aux fonctionnaires de nos trois assemblées qui débutent au grade le moins élevé à plus de 5000 euros nets par mois pour terminer leur carrière à près de 20 000 euros pour les fonctionnaires de catégorie A. Si vous voulez bien compter, vous l’IGF, vous constaterez comme moi que l’écart avec un smicard est de 1 à 15 !!! Pourtant ces gens ne sont ni des génies, ni des premiers de cordée, ils vivent au contraire dans l’ambiance feutrée d’un monde sans risques.

 

                       Cette caricature de démocratie a d’ailleurs été dénoncée en vain par la Cour des comptes, mais, les Présidents des Assemblées ont eu pour premier réflexe d’enterrer sans vergogne ce rapport. Il aura fallu une émission télévisée de JJ Bourdin pour y faire allusion ceci sans le moindre effet…

 

                       Retraité cadre, laminé par l’impôt, victime de la récente augmentation de la CSG, je suis scandalisé par la lâcheté des responsables de notre pays incapables de lutter contre ces affronts répétés imposés aux Français.

 

                       Il ne doit pourtant pas être difficile d’agir pour un retour à un peu plus de mesure mais il faut un peu de courage, qualité que l’on demande sans cesse aux Français et que nos dirigeants ne possèdent manifestement pas. 

 

                       Voilà un beau symbole d’une réforme simple, mais ô combien symbolique, qui satisferait TOUS les français y compris les gilets jaunes que je commence à mieux comprendre.

 

                       Il ne s’agit pas d ‘expliquer que ce mouvement vient de loin pour se défausser de toute responsabilité. N’est-ce pas monsieur le Président ? Vous n’avez probablement pas encore bien mesuré la puissance de la bombe sociale en préparation !!!

 

                       J’attends sans surprise votre réponse de simple courtoisie qui m’informera que  ma demande a bien été prise en charge … Mais au fond rien ne changera et les Gilets Jaunes continueront tranquillement de prospérer relayés par ces français appartenant à la classe moyenne supérieure scandalisés de cette gabegie fiscale.

 

                       J’ai voté pour vous aux deux tours de l’élection présidentielle et je vous ai également donné les moyens de votre politique en votant En Marche aux législatives.

 

                         Je pensais qu’enfin ce monde de scandales allait cesser. Tel n’a pas été le cas je le déplore, comme les 79% de français qui ne vous font plus confiance !!!

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2 septembre 2018 7 02 /09 /septembre /2018 12:53

             Rien de surprenant à ce que ce poste engendre de telles batailles politiques. Les trois questeurs, membres du bureau de l'Assemblée (avec entre autres le président et les vice-présidents), sont des figures de l'ombre de l'hémicycle, chargés de faire tourner la machine parlementaire.

 

  Pour leurs rémunérations, les questeurs bénéficient d'une indemnité spéciale relativement élevée : 5.003,57 euros bruts mensuels à additionner aux 7.209,74 euros bruts d'indemnités basiques de député.

 

           Ils bénéficient aussi d'un logement de fonction dans l'hôtel de la questure. Des appartements splendides de près de 400 mètres carrés, comprenant le salon dédié aux réceptions et une partie privative, correspondant à "un trois pièces d'environ 50 mètres carrés", selon Florian Bachelier. Salon dans lequel travaillent un cuisinier et un maître d'hôtel pouvant jouer les chauffeurs. 

 

 

              Français faites des efforts … pour nous bien sûr. Et dire que Macron cherche à faire des économies … Un scandale de plus.

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3 avril 2018 2 03 /04 /avril /2018 11:25

                Après ceux de la SNCF, les salariés Air France s’invitent au bal des miséreux … On a tout dit sur la SNCF mais peu de choses sur Air France, probablement en raison de la disproportion du nombre de travailleurs transportés quotidiennement. Toutefois, les salariés de cette compagnie dont tous les français sont actionnaires, devraient faire preuve d’un peu de décence, leur statut étant autrement privilégié que celui des cheminots. Je ne parle même pas de celui de la majorité des travailleurs de notre pays !

 

               Ayant disposé d’une situation quasi monopolistique après les rachats UTA et Air Inter, la compagnie s’est, elle aussi, installée dans la facilité sociale et commerciale en prenant pour habitude de «taxer» l’Etat pour financer son train de vie dispendieux. La tirelire est cassée, il est urgent pour eux de se remettre en question !

 

               Le trafic aérien a explosé, non pas en raison du monopole, mais de la concurrence de compagnies low cost qui, éliminant tout le superflu, ont mis l’avion à la portée de tous. 

 

              Qui face à cette évidence peut être hostile à la mise en concurrence tant décriée par les syndicats ? Les avions sont ils plus accidentogènes qu’avant ? NON

 

               2017 restera une année paradoxale pour Air France-KLM. C'est tout d'abord une année exceptionnelle à bien des égards. En termes de trafic, notamment, puisque le groupe a annoncé avoir transporté l'an dernier le nombre record de 99 millions de passagers, en hausse de 5,6%, mais aussi en termes de résultats financiers. Ces derniers font état (hors provisions), d'un résultat d'exploitation proche de 1,5 milliard d'euros, légèrement supérieur au 1,405 milliard engrangé à l'issue de l'exercice 2007-2008.

 

           Pour autant, 2017 apparaît un peu comme une année en trompe-l'œil pour Air France-KLM. La très bonne année 2017 est en effet davantage le fruit d'une conjoncture exceptionnelle, avec une demande dynamique et un prix du baril relativement bas, que celui de mesures d'amélioration de la performance.

 

            Par ailleurs, les résultats d'Air France-KLM doivent être relativisés par rapport à ceux des autres grands groupes européens comme Lufthansa (qui compte aussi Eurowings, Brussels Airlines, Austrian Airlines et Swiss) et IAG (British Airways, Iberia, Aer Lingus, Vueling). 

        Malgré les ventes d'actifs, comme la moitié du capital de Servair, le poids de la dette d'Air France-KLM dans son bilan, va fortement augmenter en 2017.

 

           Si la baisse de la facture pétrolière a dopé les bénéfices en 2016 et 2017, le groupe reste confronté à une dette nette trop élevée, de 4,2 milliards d'euros à fin septembre, héritée d'années de pertes, qui laisse Air France en situation de fonds propres négatifs et qui l'oblige à vendre ses bijoux de famille. Dernière illustration en date : la finalisation de la cession de 49,9% du capital de Servair la filiale de restauration d'Air France, au groupe Gategroup, contrôlé par le consortium chinois HNA. Malgré les ventes d'actifs, comme la moitié du capital de Servair, le poids de la dette d'Air France-KLM dans son bilan, va fortement augmenter en 2017.

          La direction d'Air France estime que ses pilotes coûtent 25% plus cher que ceux des autres compagnies aériennes européennes. Sur ces 25% de surcoût, 10% seraient liés aux charges sociales en France et 15% dus à une productivité plus faible. La direction d'Air France souhaiterait donc que ses pilotes travaillent plus d'heures pour le même salaire.

 

          Effectifs pléthoriques, explosion de la masse salariale, faible rentabilité, Air France a clairement décroché vis-à-vis de ses concurrents européens. Actuellement, les pilotes d'Air France sont payés deux fois plus que leurs homologues britanniques de British Airways alors qu'ils volent cent à deux cents heures de moins par an. Idem avec la compagnie allemande Lufhansa même si l'écart en matière de salaire est un peu moins important. 

 

       Si on regarde de plus près le statut du personnel il semble «assez doux» de travailler chez Air France. Pour expliquer les difficultés de la compagnie face aux compagnies low coast il m’a semblé intéressant de comparer :

 

        1les salaires : (moyenne 2016 personnel navigant) 

 

A F  Chef de cabine :                6 000   euros        Easy jet       2 700 euros  +    89%

A F  Copilote                       11 000      euros        Easy jet       5 000 euros  +   120%  

A F  Commandant bord       14 000   euros      Easy jet      8 500 euros   +   120%

 

   les heures de vol :

 

        A F MOYEN COURRIER  485 heures            Easy jet      700 heures

 

         Un type d’hébergement des équipages lors des escales sans aucune comparaison de coût possible ….

 

   3 les avantages sociaux : 

 

               Les employés d'Air France, leur conjoint et leurs enfants jusqu'à 26 ans peuvent acheter des billets à prix réduits, ou GP (pour gratuité partielle) Il existe plusieurs catégories de billets donnant lieu a des réductions permettant, sous conditions particulières, de voyager jusqu'à 85% moins cher que les tarifs appliqués aux particuliers.

 

               On pourrait accessoirement y ajouter les abattements fiscaux spéciaux.

 

              Mais Air France c’est aussi un CE qui permet de bénéficier de voyages, de colonies de vacances, de billetterie spectacle à des prix très avantageux. 

 

               Le sort des personnels au sol est tout aussi enviable. 

 

               Les salariés AF semblent avoir oublié les nombreuses mauvaises années qui ont nécessité des aides de l’Etat (financées par nos impôts). A leur tour de faire un effort, la marge existe…

 

              Leur revendication tendant à obtenir une augmentation de salaire de 6% est scandaleuse à l’égard de tous les français dont les revenus sont parfois «gelés» depuis plusieurs années. N’ont ils pas honte, avec ces revenus burlesques, d’injurier les modestes retraités qui ont été taxés de la nouvelle CSG dont ils perturbent avec délice les voyages exceptionnels pour rendre visite à leur famille et parfois voyager ?

 

              J’espère que pour les conflits Air France ou SNCF aucun décideur ne reculera. Il est temps de faire preuve de sérieux et d’équité.

 

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22 mars 2018 4 22 /03 /mars /2018 19:41

                       Pour avoir été cadre supérieur au Ministère des Finances, je ne puis laisser mon ex collègue Vince 31 tenir un tel discours dans la Dépêche déclarant, avec assurance, que l’Administration, saignée à blanc, ne serait plus en mesure de servir les français. Il affirme que son cri de détresse est celui de la disparition programmée du Service public. Ma réponse n'a pas tardé.

 

                       Monsieur et cher collège : avez vous vécu les longues journées d’encodage des déclarations de revenus qui sont aujourd’hui automatiquement transférées d’un ordinateur à l’autre sans intervention humaine. Combien de dizaines de milliers d’agents économisés ? Avez vous connu la rédaction, la consultation des dossiers individuels (contrôles et recoupements) et les recherches pour classement erroné devenus inutiles. Combien de dizaines de milliers d’agents économisés ? Avez vous vécu la période où les calculs étaient faits à la main, où tous les rôles et avertissements étaient rédigés manuscritement requérant l’aide de «vacataires » alors que tout ceci, y compris la mise sous enveloppe est aujourd’hui totalement informatisé. Combien de dizaines de milliers d’agents économisés ? Avez vous consacré des soirées entières à la procédure d’encaissement des chèques et à l’émargement des comptes aujourd’hui totalement informatisé? Combien de dizaines de milliers d’agents économisés ? Je pourrai vous citer des dizaines d’exemples… Pour avoir vérifié de nombreux établissements publics j’ai trouvé cette vérité partout. A titre personnel j’ai pu mesurer les gains de temps en matière de rédaction de mes PV de vérification.

 

                     Un simple constat parle de lui même : en 50 ans, nonobstant les investissements colossaux dans les technologies nouvelles, les effectifs du MINEFI n’ont pratiquement pas varié (200 000). L’explication est simple : pour ne pas perdre d’agents (combien de divisions ?) l’administration complexifie tout à loisir, contrôle tout, surveille tout, bref elle s’occupe. La fonction crée l’organe !!! Ce ne sont donc pas les agents qui sont responsables de ce triste résultat mais les cadres dirigeant de Paris ou de province. Alors, si vous n’avez pas le temps de recevoir «les clients» demandez à votre chef d’abandonner, au moins provisoirement, les travaux superflus !!! Ce serait un premier pas dans le sens de votre Totem, le sacro saint Service Public que vous brandissez comme un étendard valant toutes les exactions y compris celle de prendre "vos employeurs" en otage.

 

                       Je n’ai aucun regret d’avoir devancé l’appel du départ en retraite, scandalisé par ce que je voyais, prisonnier d’un système de notation publiquement truqué ne permettant pas de faire la part entre les bons et les mauvais, entre les vrais serviteurs de la République et les profiteurs du système. Pourtant, bâton de maréchal en poche j’aurai pu couler des jours heureux et percevoir le maximum de primes et de prébendes pendant plusieurs années. Mes enfants élevés, ma famille à l’abri, j’ai seulement eu le courage de me regarder dans la glace, et je m’honore, contrairement à mes collègues, de ne pas avoir reçu lors de mon départ d’éloges ou de décoration de ma Direction. Et oui monsieur, vous l’aurez compris j’étais le «mouton noir», celui qui n’avait qu’une préoccupation en quittant son bureau le soir : « Avoir fait le maximum avec les moyens dont je disposais» Mais, comme j’obtenais des résultats exceptionnels j’étais intouchable. Ma seule erreur aura été de vouloir «faire travailler» mes collaborateurs 35 heures par semaine, de ne pas confondre années d’ancienneté et années de vétusté !

 

                     Je connais la musique du manque d’effectifs, les soit disant «cadences infernales», les polémiques sur la clim trop chaude pour certains et trop froide pour les autres. Dois je citer des exemples d’arrêt de travail scandaleux cautionnés par mes supérieurs, j’en ai un plein carton ? Depuis plus de dix ans je n’étais pas sorti de mon devoir de réserve, mais, aujourd’hui, à un moment où la France vient de prendre conscience de sa situation financièrement critique, je ne pouvais supporter vos écrits sans y répondre.

 

                     Alors, je vous en prie, cessez de nous gaver de vos fantasmes, de pleurer la bouche pleine, regardez autour de vous tous ces travailleurs sous la pression d’objectifs intenables, exposés à des conditions de travail réellement difficiles, dont quelle que soit leur valeur l’avenir est précaire et qui n’ont pas la chance d’être rémunérés aussi bien que vous. Et tous ces accidentés de la route qui ne disposaient, eux, que du «statut minimum» Malheureusement, ce que j’ai vu et dénoncé au Ministère des finances se vérifie ailleurs comme dans notre «très chère» Education nationale dont mon épouse est issue … Ne parlons même pas des collectivités territoriales où la Cour des comptes elle même dénonce l’absentéisme et le non respect des 35 heures. Pourtant, eux aussi je me souviens les avoir vu défiler à Carbonne pour leurs droits à congés exceptionnels. 

 

                    Je serais Macron ce ne serait pas 120 000 emplois que je supprimerais mais 500 000 … Il faut que l’Administration, au lieu de se tourner vers elle même se tourne enfin vers les usagers …

 

                     Si tous les travailleurs ont des droits, certains en ont plus que d’autres et ceci n’est pas ma notion du Service public …

 

                     Méfiez–vous : à force de pousser le bouchon plus loin l’administration connaîtra le sort de nos hommes politiques qui ont, eux aussi beaucoup trop tiré sur la corde.

 

                     Consultez les sondages, vous verrez qu’aujourd’hui le rêve des jeunes français c’est de devenir fonctionnaire. On peut donc recruter massivement à condition de ne pas se demander QUI PAIERA ?

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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 19:21

Obsèques des députés et de leurs familles payées par le contribuable

 

 

                   Jusqu'à ce mercredi 14 mars, les députés (y compris les anciens) et leurs familles voyaient leurs obsèques remboursées par l'argent public, jusqu'à 18.000 euros pour tous. Ce système inique a englouti des centaines de milliers d'euros de fonds versés par le contribuable. L'Assemblée y a mis fin.

                  Voilà un "privilège" qui a fait moins de bruit que les billets gratuits des cheminots. France Inter révèle ce vendredi 16 mars que les députés ont longtemps bénéficié d'un très généreux avantage : le remboursement de leurs frais d'obsèques. Dans le détail, les chiffres et les modalités du système donnent le tournis. Chaque député, actuel ou ancien, voyait son enterrement pris en charge financièrement par l'Assemblée, pour un montant pouvant atteindre 18.000 euros. Mieux encore : l'époux, l'épouse et le(s) enfant(s) de chaque parlementaire bénéficiaient également de cet abondant remboursement ! Ils étaient en quelque sorte inclus dans le pack.

                   Côté Sénat rien n’a filtré mais il y fort à parier que ses élus disposent d’un régime tout aussi avantageux. Posez la question à Gérard ROUJAS …

                   Une nouvelle honte pours nos élus qui augmentent sans remords la CSG des retraités !!!

 

 

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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 10:05

 

                         Depuis plusieurs années, la colère et le malaise au sein du monde agricole sont perceptibles sur l’ensemble du territoire. Pour faire pression sur le gouvernement, les agriculteurs français multiplient les actions coup de poing et les manifestations. L’Occitanie vient d’en faire la triste démonstration. Les raisons de leur désarroi sont nombreuses : prix bas, endettement élevé, crise sanitaire, exploitations qui ferment… Les «otages de la route» se sont insurgés contre leurs méthodes de contestation se déclarant, souvent excédés, hostiles au monde agricole. Que faire ?

 

                         Le monde paysan, qui est devenu minoritaire, voire marginal en France, voit son modèle bouleversé ces dernières décennies. La part des emplois agricoles dans l’ensemble du marché du travail est également en chute libre ces dernières décennies : alors qu’elle était de 31 % en 1955, elle est passée à 8,8 % en 1981, pour tomber à 3,1 % aujourd’hui. Si le secteur agricole comptait plus de 6 millions d’emplois à la fin des années 1950, il n’en totalisait plus que 850 000 en 2013. Pendant cette période, la population française a crû de 20 millions d’habitants.

 

                      Les paysans ont eu la lourde tâche de produire et d’entretenir le paysage rural à travers leurs exploitations et leurs cultures. Mais, en quelques décennies, le nombre de fermes a chuté de plus de 50 %.

  

                    En parallèle, les grandes exploitations connaissent une période de croissance. Ces dernières années des fermes-usines ont même fait leur apparition, provoquant la colère des syndicats agricoles. Des exploitations géantes ont vu le jour, la plus médiatique restant la ferme des 1 000 vaches dans la Somme.

 

                    L’endettement, résultat de la course à la production, est un des maux structurels du monde agricole, le taux d’endettement élevé des agriculteurs a été triplé en moins de trente ans.  Malgré cette situation, la France peut encore compter sur l’agriculture pour sa balance commerciale qui constitue la force du monde agricole. Chaque année la balance commerciale agroalimentaire de la France affiche un excédent de plus de 10 milliards d’euros.

 

                   La France ne peut donc se passer de son agriculture.

 

                   Le président de la République a annoncé il y a quelques mois une loi visant à rééquilibrer les contrats entre agriculteurs, industriels et distributeurs, pour mieux rémunérer les agriculteurs. Cette Loi vise à mettre fin à la guerre des prix. Désormais, les prix seront construits à partir des coûts de production. Cela sera inscrit dans la loi. Concrètement, le gouvernement propose que les prix payés aux agriculteurs soient fixés à partir de leur coût de revient, sur lequel transformateurs et distributeurs appliqueront ensuite leur marge, et non le contraire comme c’est le cas aujourd’hui. Etait ainsi ouvert le chantier des États généraux pour «une alimentation saine, sûre, durable et accessible à tous»

 

               Au fond, plutôt que de dépendre de la «fameuse PAC» les producteurs préfèreraient vivre de leur travail, c’est ce qu’ils souhaitent depuis longtemps dénonçant cette guerre des prix les ayant transformés en assistés.

 

                  Le consommateur deviendra t-il la « variable d’ajustement » ? C’est probable si les grands groupes de plus en plus puissants refusent de partager équitablement leurs marges avec les agriculteurs. Ce risque n’a pas échappé à l’inquiétude de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir.

 

             Vouloir imputer à notre agriculture tous les problèmes à l’Europe n’est pas honnête et ne fait que susciter doutes et rejets chez les états membres.

 

            En fait la solution c’est de déterminer la part revenant au «capital» dans l’écoulement de la production. Certains agriculteurs l’ont compris en créant les coopératives agricoles qui s’en sortent plutôt bien. De plus en plus de petits producteurs ont découvert la vente directe.

 

                        Mais, hélas, l’ensemble du commerce des grandes surfaces représente près de 2 millions de salariés, il sera donc difficile en période de crise de l’emploi de modifier les pratiques des grands groupes.

 

                        Consommateurs et agriculteurs doivent donc se parler.

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8 février 2018 4 08 /02 /février /2018 17:45

 

                                 Je n’ai rien contre les agriculteurs mais quand même !

 

                              Alors que le Président a eu une attitude fort courageuse voire audacieuse en Corse, le ministre de l’Agriculture vient, lui, de capituler en rase campagne en décidant de réviser ses options sur la PAC. Grâce à lui l’image d’un Etat fort enfin retrouvé laisse, par

l’épisode vécu en Occitanie, place à l’idée d’un retour au vieux système toujours à la recherche du consensus. Cette attitude scandalise toute la population. Je n’ai pas manqué de penser à tous mes amis Lafittois pris en otage. Il suffit de lire les commentaires dans la «La dépêche du midi» pour s’en convaincre, les citoyens sont outrés.C'est le désamour avec le monde agricole !

 

                    Depuis 10 jours les agriculteurs bloquent les autoroutes, les centres névralgiques, Airbus, Blagnac et les rocades, créant des embouteillages monstres que les travailleurs, artisans, commerçants ne supportent plus. Plus grave encore ils ont détruits des ouvrages publics, des voies ferrées et pollué en brulant des pneus.

 

                           Les faits n’ayant pas été médiatisés, probablement en raison des caprices de la météo, la France, ignorante, échappe à ces péripéties locales. Mais avec près de 6 millions d’habitants la «perte en ligne» ne va pas être neutre chez les électeurs de la REM. L’Occitanie va constituer un excellent test pour les régionales. Nous verrons si l’électeur a de la mémoire.

 

                           Le monde du travail se souvient encore de la main de fer des forces de l’ordre devant les contestations de la Loi El Khomry préparant la loi Macron. Les français retraités eux ne comprennent pas le sort qui leur est réservé et, ne possédant ni tracteurs, ni camions, ni fumier, ni pneus usagés, ils sont convaincus d’être devenus le maillon faible de la rénovation promise par le Président. Retraites bloquées, taxes nouvelles, CSG … ils ont forcément la couenne sensible.

 

                         Démonstration est ainsi faite, une fois de plus, que seule la violence paie et que l’Etat n’est en fait que «virtuel» quand, revenant sur sa décision sous la contrainte du désordre, il laisse impunément une catégorie sociale pourrir la vie des autres. Cet épisode pose clairement la question de savoir si la solution ND des Landes était techniquement la bonne. En opportunité peut être ? Les syndicats ouvriers vont devoir méditer sur leurs formes d’action ou organiser les manifs en association avec la FDSEA.

 

                         Les agriculteurs bretons «bonnets rouges» avaient également obtenu, par la violence le retrait du projet de taxe sur les camions qui nous coûtera chaque année 1,3 milliard d’euros sans prendre en compte la construction des portiques, leur destruction et l’indemnisation du prestataire …

 

                         Tout ceci est scandaleux : on ne gère pas un Etat sous la contrainte. Si tel est le cas alors réduisons drastiquement le nombre de CRS !!!

 

                          Si le Président est courageux ses ministres doivent l’être tout autant. Imprévoyance ou faiblesse de ses services ? Qu’importe, le message est bien reçu: l’agriculteur est «une espèce protégée», il aurait bien tort de ne pas en profiter …

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27 novembre 2017 1 27 /11 /novembre /2017 11:04

                      

                          Enième réforme envisagée … Jetons un coup d’œil 40 ans en arrière, époque où Giscard faisait déjà de la simplification de l’Etat une «cause nationale» Depuis toujours la volonté de simplifier a été affirmée sans le moindre succès. J’ai bien peur qu’il en soit ainsi avec le Président Macron si des mesures efficientes et radicales ne sont pas prises. En fait ce «mal français» doit s’analyser sous deux angles : le rapport Administration citoyen et le rapport Administrations centrales services déconcentrés ou décentralisés. En fait seul le premier est pris en compte alors que c’est le second qui engendre ce mal typiquement français. Cadre de la Fonction publique pendant de nombreuses années, je me suis toujours battu là où c’est le plus dur : contre le fonctionnement interne. Mais, bien entendu, aucune chance de réussite, mes hiérarchies successives se complaisant dans un «statut quo confortable» Par dépit j’ai pris ma retraite anticipée.

 

                        Après quinze années effectuées dans le secteur privé j’ai mis fin à ma position hors cadre en réintégrant le Ministère des Finances. J’ai noté que les développements informatiques avaient considérablement réduit le volume de travail. Un seul exemple parmi tant d’autres, l’automatisation des déclarations de revenus. Imaginez les gains de productivité dans une administration en charge de traiter des fichiers !!! Imaginez les gains de productivité en matière comptable quant à la gestion des collectivités territoriales où échanges, calculs, enregistrements sont entièrement automatisés en temps réel!!!

 

                        Hélas, même avec de tels gains de productivité obtenus grâce à des investissements informatiques massifs et coûteux pour le contribuable, j’ai également constaté que les effectifs n’avaient pas baissé et, comble du ridicule, que les organisations syndicales continuaient à entonner leur litanie sur le manque d’effectifs et leur franche opposition à la modernisation de structures rendues possibles par le traitement numérique des informations.   

 

                        Obstiné dans mon combat et en «grandes tensions» avec ma hiérarchie j’ai cherché à comprendre. Quelles étaient donc les nouvelles missions dévolues à nos services susceptibles de justifier un tel écart entre gains de productivité et gel des effectifs ? Je n’ai rien trouvé au plan législatif mais, en matière d’instructions et de circulaires internes, souvent reconnues stupides, parfois même par leur rédacteur, j’ai été servi … J’ai vu des élus locaux demander le renforcement de leur «Perception, aujourd’hui Trésorerie» allant parfois, dans les grandes villes à mettre du personnel communal (payé par les impôts locaux) à disposition des Trésoreries. Mais j’ai aussi entendu ces mêmes élus locaux dénoncer les contrôles tatillons de l’Administration sur l’exécution budgétaire de leur commune … J’ai pensé qu’ils étaient vraiment masochistes pour n’avoir pas compris que donner de nouveaux moyens à l’Administration allait mécaniquement conduire au renforcement des contrôles… Les gens s’ennuieraient au travail s’ils n’avaient rien à faire. En outre comment pourraient ils exister sans leur possibilité de dire «Non» ?  En Afrique on ne s’adresse pas au ministre pour obtenir une autorisation, on s’adresse à celui qui détient le tampon !

 

                       En interne les gains de productivité ont été dilapidés par des contrôles nouveaux, des missions ponctuellement créées de toutes pièces pour justifier les emplois. Le grand cirque de la Révision des politiques publiques de Sarko a mobilisé, pour rien, des quantités d’agents, souvent des cadres. La nouvelle compétition inter-administrations dans l’activité et le conseil économique, la production de statistiques redondantes singularisées par  la technique du «copier coller» a consommé beaucoup d’énergie et de nos arbres… Pourquoi garder l’INSEE (Institut de la statistique) si tant d’administrations nationales ou territoriales font son travail ?

 

                Un autre exemple cocasse mais ridicule. Je n’ai cessé de dénoncer le formalisme désuet du «légendaire quitus» donné chaque année à un comptable public dans sa gestion des communes et collectivité diverses. Pour chaque commune, chaque budget annexe (eau, assainissement…) j’ai ainsi reçu chaque année un «jugement» de 5 pages concluant systématiquement au quitus !!! Je devais, à chaque fois, accuser réception de cette notification. Cette procédure était la même pour une commune de 25 habitants que pour n’importe quelle métropole ! Gérant une bonne centaine de budgets locaux je recevais donc chaque année 500 pages identiques. J’ai osé écrire un jour à ma Direction Générale que ce système imbécile et coûteux pourrait utilement être remplacé par un document annuel unique visant toutes les collectivités de mon ressort.

 

                      Pire encore, alors que j’étais en retraite j’ai reçu chaque année à mon domicile, en envoi recommandé, des enveloppes affranchies contenant tous ces jugements auxquels je devais répondre. Je ne l’ai jamais fait … et je n’en ai jamais entendu parler. Bizarre non ?

 

                       Je pourrais citer des centaines d’exemples parfois cocasses mais souvent odieux déshonorant le Service public.

 

                      Le Président Macron, Inspecteur des Finances de formation devrait savoir tout ceci, et innover en matière de simplifications. C’est simple et efficace pour l’avoir imposée dans mes services : fixer des objectifs de rentabilité simple et aisément vérifiables en réduisant unilatéralement les effectifs. Ce choix constitue le meilleur moyens de simplifier en en rendant responsable  chaque maillon de la chaîne, je n’ai eu qu’à m’en féliciter.

 

                       En s’entourant de ses collègues, la pensée unique de l’Enarchie détient tous les pouvoirs, celui d’emmerder les français comme le disait si bien Georges Pompidou mais aussi de décourager le goût de l’initiative et du travail. Je ne parle même pas de sa responsabilité dans des scandales comme celui de l’éco taxe qui a coûté dix fois plus que la très populaire réduction des APL …  

 

                        Ce n’est pas en supprimant l’ISF, en augmentant la CSG qu’on redonnera à la France sa compétitivité. C’est en réduisant drastiquement le train de la vie de l’Etat, à commencer par son poste le plus lourd, son fonctionnement au quotidien.

 

                        Monsieur le Président, si vous ne savez pas comment «économiser» les 80 milliards qui nous manquent chaque année je vous trouverai une légion de volontaires capables de le faire. Ils ne seront pas Enarques, parfois dépourvus de connaissances administratives, mais, en revanche, plein de ce bon sens qui manque à nos dirigeants. Ils se révèleront beaucoup plus pragmatiques que vos conseillers … pragmatisme ce mot que vous aimez tant !

 

                        Tant qu’existeront deux mondes (Public et Privé) aux pratiques de gestion diamétralement opposées, la France continuera de tourner en rond pour réduire ses déficits.

 

                        Alors monsieur Macron EN MARCHE vers une administration moderne ? Chiche !

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31 octobre 2017 2 31 /10 /octobre /2017 09:39

                             Le porte-parole du gouvernement a confirmé mercredi dernier à la sortie du Conseil des ministres que l'Etat devrait rembourser aux grandes entreprises ce qu'il a touché grâce à la taxe de 3% sur les dividendes. Cette dernière, instaurée en 2012, a été invalidée il y a quelques jours par le Conseil constitutionnel. Christophe Castaner a évalué le montant dû à 10 milliards d'euros. Cette contribution avait été mise en place peu après l'arrivée de François Hollande à la présidence pour compenser une perte de recettes budgétaires. Cette somme représente à elle seule 3% du budget 2017 soit plus que le déficit admis par Bruxelles. En fait, si on compte bien, monsieur Sapin qui annonçait triomphalement avoir réduit le déficit à 3% nous a caché un déficit réel de 6% …

 

                            À compter du mois d'octobre, les aides personnalisées au logement (APL) vont baisser de 5 euros par mois et par foyer et rapporter au budget de l’Etat moins de 200 millions par an. Cherchez l’erreur…

 

                            Macron peut encore remercier les socialistes pour l’héritage, auquel, soit dit en passant, il aurait participé comme proche de Hollande.

 

                           Notre pays est fou, souvenons-nous du récent fiasco de la taxe poids lourds qui a coûté très cher, trop cher et qui relève du même raisonnement socialiste. Notre dette ne cesse d’augmenter. Son coût correspond à 60,3% du déficit budgétaire pour 2017 (69,3 milliards d’euros), soit le deuxième poste de dépense du budget de l’Etat (10,9%) après celui de l’Education nationale (18,4%) … Et encore, nous profitons de taux de marché très faibles qui, selon tous les économistes, vont remonter dès 2018. Très rapidement le remboursement de la dette devrait devenir le premier poste de dépenses du budget de l’Etat.

 

                          Et, je vous en colle mon billet, pour ne pas compromettre l’exécution de son programme, le gouvernement va réussir à sortir de cette mauvaise position en empruntant ce qui va manquer. Notre dette va donc augmenter …

 

                  Les messages actuels envoyés par le gouvernement sont antagonistes : suppression de l’ISF, fiscalité favorable aux riches rentiers ne sont pas de nature à suscité l’adhésion des français …  

                          

                           Attention monsieur Macron !!! N'oubliez pas que vous nous aviez promis une réduction drastique des dépenses publiques et non des usines à gaz fiscales ...

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  • : Créé par Gérard Facon
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  • Gérard Facon
  •  Formation économique, juridique, banque, comptabilité publique. Diplômé de l'Ecole Nationale du Trésor.
 Trésorier Principal du Trésor Public  honoraire, Directeur d'études Caisse des dépôts,coopérant finances à l'étranger.
  • Formation économique, juridique, banque, comptabilité publique. Diplômé de l'Ecole Nationale du Trésor. Trésorier Principal du Trésor Public honoraire, Directeur d'études Caisse des dépôts,coopérant finances à l'étranger.

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