L’UMP ne manque pas d’humour pour identifier ses instances sous des sigles désopilants par ailleurs parfaitement adaptés à une élection de pitres. Après la COCOE (COmmission de COntrôle des Elections) la journée a été consacrée à la CONAR (COmmission NAtionale des Recours) … Avouez qu’il fallait l’inventer!!!
Le sénateur Président de la COCOE n’a pas été troublé par ses propres déclarations, reconnaissant publiquement s’être trompé. Quand au Président de la CONAR, il est poursuivi en correctionnelle pour abus de faiblesse ce qui ne l’a pas empêché, en toute «objectivité» de renforcer l’avance de Coppé pour mettre en difficultés Fillon lors d’un recours judiciaire … Tout ceci fait réellement désordre et je me permettrai de donner à l’UMP un conseil : lors des primaires pour la présidentielle 2017, monsieur Coppé serait bien inspiré de demander à des experts étrangers, Libyens, Tunisiens, Ivoiriens, Egyptiens … de surveiller le bon déroulement de l’élection. Nous, français, donneurs de leçons à l’humanité toute entière nous sommes ridicules grâce à ces messieurs qui ambitionnent le plus grand destin national.
Au moins nous aurons bien rigolé cette semaine, objectif peut être inavoué de l’UMP de détendre les français face à la crise et de leur faire voir la vie en rose.
Qui des deux protagonistes de ce feuilleton mérite la stature d’homme d’Etat qu’ils revendiquent ? Aucun, leur ego hypertrophié ne les autorise, ni l’un ni l’autre, à postuler à la Présidence de la République seul enjeu de cette bouffonnerie.
Une élection à l’UMP ça fait au moins trois morts : Fillon, Coppé et le malheureux Juppé qui aurait été bien inspiré de se détendre sur ses quais bordelais plutôt que de venir à Paris pour trente minutes. Quant à Sarko, le conférencier économique de réputation mondiale il préfère ne pas trop s’engager, il relève, c’est vrai, d’une grave blessure…
Encore une fois, «Qu’ils s’en aillent tous», ou, survivant à leurs pratiques «mafieuses» (cf Fillon), s’ils décident de rester qu’ils fassent preuve, au moins, d’un peu plus de retenue.
Mais çà c’est une autre histoire.