La très médiatique agitation du gouvernement sur la baisse du prix du carburant est tout à fait emblématique des attentes des français, de la volonté du gouvernement de tenir ses engagements mais aussi, hélas, de la faiblesse des marges de manœuvres budgétaires dont la France dispose aujourd’hui. Quel tapage médiatique pour 3 centimes !
Je ne suis pas convaincu qu’une économie temporaire de 3 euros pour un plein de 50 litres soit de nature à satisfaire pleinement les automobilistes. En revanche, la facture estimée à 300 millions pour l’Etat n’est pas neutre en raison du fort effet de levier. En outre, tous les spécialistes pronostiquent une hausse continue du brut qui pourrait, dans le contexte actuel, se combiner avec un euro plus faible. Résultat, le gouvernement ne pourra pas endiguer durablement la hausse inéluctable du carburant. Il le sait parfaitement, mais il a préféré donner le change. Encore une mesure coûteuse, dérisoire et démagogique payée par le contribuable.
Nous avons également eu droit à l’Allocation de rentrée scolaire majorée de 25%, promesse du candidat Hollande. Le coût n’en a pas été communiqué, mais déjà des Fédérations de parents la trouve insuffisante …. Comme quoi faire des promesses purement électorales ne paie qu’une fois, lors du passage à l’urne. Mais il est vrai que ce passage est le plus important pour nos gouvernants soucieux, en premier lieu, de leu réélection.
Maintenant c’est la CGT se fâche. Bon courage monsieur le Président.
L’objectif étant de ramener le déficit à 3% du PIB, on peut légitimement s’interroger sur la manière dont le gouvernement pense réellement «assainir» notre situation, ses premières mesures s’étant traduites par des charges nouvelles.
Dans le même temps les heureux bénéficiaires de l’impôt sur le revenu ont pu mesurer les effets du gel du barème, combiné, pour les retraités, avec le plafonnement de l’abattement de 10% décidé dans le cadre de la chasse aux niches fiscales. On note ainsi que de nouveaux contribuables sont désormais éligibles au «bonus fiscal» et vont donc perdre, par effet de seuil, certains droits acquis.
Cette mesure n’est pas socialiste elle a été décidée par Fillon …
Ainsi, droite et gauche confondues la «folle histoire de la France» continue et continuera sans doute jusqu’au jour où plus personne ne voudra nous prêter, ou, au mieux, à des taux d’usure.
Pendant ce temps à Marseille on «revolvérise» quotidiennement au point de solliciter le renfort de l’armée. Des jeunes de 14 ans perçoivent jusqu’à 5000 euros par mois pour faire le guet, inutile de leur demander d’aller à l’école.
Finalement tout va bien, comme dit mon frère préféré : «le bateau coule normalement» …
La situation est sous contrôle, français dormez tranquilles, François de tout s’occupe .
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