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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 23:33

        

«La tragédie grecque» suscite chez les français de légitimes interrogations, même si certains de nos concitoyens ont fait le choix certes le plus rassurant mais aussi le plus suicidaire : n’y voir qu’un banal avatar de la vie d’un Etat qui, fort loin d’eux, ne les concerne pas vraiment. Qu’ils se détrompent et qu’ils en tirent certaines leçons en se posant quelques questions de simple bon sens.

 

Evoquons tout d’abord l’Euro qui connaît, pour la première fois depuis sa création, une grave crise de confiance. C’est au nom de son sauvetage que les Grecs ont pu être aidés. Si certains parlent de solidarité infra européenne il s’agit en fait, et avant tout, d’une simple exigence de solidarité monétaire. Les pays européens avaient trop à perdre en termes sociaux et financiers pour lâcher un de leurs membres. Par ailleurs, en ne réagissant pas, ils encourageaient la spéculation et le possible effet domino dans de nombreux pays. Pourtant rien n’est gagné, les déséquilibres structurels demeurent dans de nombreux pays et les spéculateurs restent toujours à l’affût. Euro fort pour le prix du pétrole, euro faible pour les exportations ? Rien n’est tranché, les marchés financiers règlent la parité euro dollar à leur convenance, à leur espérance de profits. Ce ne sont ni les pétroliers, ni, à l’autre extrémité les agriculteurs qui peuvent soutenir le contraire …

 

Se pose donc, une fois encore, la question de la gouvernance économique européenne. Il n’est pas honnête de montrer les allemands du doigt en leur imputant le retard à la mise en place du plan de sauvetage Grec. L’Allemagne a fait de très gros efforts budgétaires pour réussir sa réunification sans compromettre sa compétitivité. Elle peut donc, légitimement, s’interroger en sa qualité de principal bailleur de fonds sur l’opportunité de réquisitionner le contribuable allemand pour voler au secours d’un pays, qui, bien qu’européen, lui reste étranger et qui, à l’évidence, a pris des libertés condamnables avec les règles de transparence de gestion. Madame Merkel n’est pas madame Tatcher mais elle défend les mêmes principes de rigueur. Personnellement j’aimerais que mes représentants fassent preuve de la même ténacité.

 

L’intervention du Fonds Monétaire International en complément de l’aide des pays européens me choque à plus d’un titre. D’abord comme citoyen européen membre d’un «consortium» prétendant traiter d’égal à égal avec les autres puissances émergentes qui se voit, de facto, imposer les «conseils» du gendarme financier de la planète. J’ai un peu le sentiment d’habiter un pays en voie de développement domaine de prédilection du FMI. Je considère en effet que s’il était impossible d’éviter de faire jouer la solidarité européenne, nous n’avions pas à nous humilier à ce point. C’est en interne que le financement devait être trouvé. L’Europe ne sera forte que si elle en fait clairement la démonstration.  

 

 Est également choquant le taux d’intérêt pratiqué pour ce prêt aux grecs qui ne relève pas d’une noble solidarité puisque les prêteurs vont se refinancer à un taux inférieur à celui du prêt. Mais, au fond ce «spread » de 2 points (différence entre le montant emprunté et le montant prêté) ne prendrait il pas en compte une éventuelle impossibilité pour la Grèce de nous  rembourser ? Pour avoir pratiqué longuement le FMI en Afrique, j’ai pu mesurer la brutalité de ses remèdes, je mesure donc le risque de voir le peuple Grec renoncer à ses engagements et à demander, le moment venu, un moratoire. Une fois de plus le contribuable français sera le dindon de la farce.

 

Tous les économistes connaissaient la situation de ce pays gangrené par l’économie souterraine, incapable de faire rentrer l’impôt. Nombreux étaient ceux qui considéraient l’entrée de la Grèce dans l’euro comme prématurée. Si, au lieu de se doter d’une Banque Centrale largement décriée aujourd’hui par les politiques l’Europe s’était organisée autour d’une véritable gouvernance économique disposant d’un véritable pouvoir d’investigation nous n’en serions pas là. Quand je vois ce triste Trichet, Président de la Banque Centrale Européenne trimballer son attaché case rempli de formules monétaristes je pleure pour tous nos chômeurs … Mais, qu’importe, il se déplace en limousine, couche dans les paradors de l’argent roi, émarge grassement tous les mois et, comme Ramolino, « souhaite que ça doure … »

 

Venons en maintenant aux agences de notation mises en cause dans le désastre Grec, accusées par pessimisme de renchérir le financement de ce pays sur les marchés internationaux. Souvenons nous de la crise des «subprimes» ayant entraîné la quasi faillite du système bancaire. A l’époque il était de bon ton de les condamner pour complicité avec les spéculateurs, les accusant de laxisme. Souvenons de l’affaire Eron scandale du siècle où, quelques jours avant un dépôt de bilan historique, les agences de notation considéraient cette société comme saine … Alors aujourd’hui, ne jouant pas le «politiquement correct» ces agences sont une nouvelle fois vouées aux gémonies pour être trop dures. Qui se moque de qui ? Par hasard ne nous prendrait on pas pour des cons au gré des crises ?

 

Il y aurait beaucoup à dire sur cette affaire qui va se traduire, pour le peuple grec, par des sacrifices très douloureux. Que sont devenus ceux qui, au pouvoir, falsifiant les chiffres, s’ébattaient avec profit dans un système de prévarication ? Nous vérifions ainsi, une nouvelle fois, que les victimes sont toujours du même côté. Qui est responsable le peuple qui subit ou les dirigeants qui décident ?

 

Les grecs ne sont pas seuls hélas, et, si la spéculation s’entête, nous ne pourrons plus éteindre l’incendie de la zone euro. Prions pour que les mesures prises les découragent ce qui n’est pas gagné. Soyons réalistes, pour endiguer la spéculation nous sommes soumis au bon vouloir des marchés financiers beaucoup plus puissants que les états. Les états ne cessent d’emprunter, eux décident ou non de prêter. Selon vous qui va gagner à ce petit jeu de dupes ? Qui refuse de voir que les banques hier sauvées par le contribuable ont repris leurs mauvaises pratiques ?

 

Cet épisode pathétique se déroule au plus mauvais moment, celui où débutent les négociations sur la réforme des retraites, et, au-delà, l’avenir de notre protection sociale toute entière. C’est, dans un climat particulièrement lourd d’incertitudes que va être scellé notre avenir. Toutes les conditions sont réunies pour un recul social historique auquel les français sont aujourd’hui mentalement conditionnés. C’est vrai, notre pays va mal, plombé par une dette colossale qui ne va cesser de croître. Mais au moins cette situation aura un mérite, celui d’ouvrir les yeux des français encore capables d’un minimum de lucidité. 

 

J’ai souvent écrit qu’un pays pouvait faire faillite, je l’ai vécu, la Grèce en est l’illustration. Tout le monde pensait que cette catastrophe, car il s’agit bien d’une catastrophe, s’appliquait seulement aux démocraties bananières. Aujourd’hui elle est entrée en Grèce, elle frappe avec insistance à la porte de nombreux pays européens coupables d’avoir pensé que les arbres pouvaient pousser jusqu’au ciel … Les économistes considèrent qu’un pays dont la dette est supérieure à 90% de son PIB (Produit Intérieur Brut) entre dans la zone rouge. Dès 2011 la France aura franchi ce seuil, alors ????

 

Alors ? Nous paierons de plus en plus cher le financement de nos déficits. Pensez simplement que la Grèce emprunte actuellement au taux de 10% et la France au taux de 3%. Que, demain, si notre notation (notre solvabilité estimée) se dégrade, ce sont des dizaines de milliards d’euros supplémentaires que nous devrons rembourser. Comment allons nous trouver les 140 milliards qui nous manquent aujourd’hui ?

 

Alors quels remèdes devront nous trouver pour conserver un minimum de dignité, pour échapper aux diktats des organismes internationaux ? Réduction des retraites, érosion des salaires, augmentation des taxes, la rengaine traditionnelle. Les ministres continueront néanmoins à louer des avions à des prix exorbitants, les patrons à se voter des retraites chapeau, à engranger les stock options, à délocaliser vers des cieux plus cléments … Quand j’ai quitté le Zaïre en 1992 la fortune personnelle de Mobutu était supérieure à la dette nationale, qu’a fait le FMI, rien, sinon que de faire payer les pauvres ignorant les fortunes scandaleusement constituées ?

 

Il nous reste une ultime chance, celle de consentir ensemble des sacrifices équitables avant de subir les outrages de ces dictateurs de l’ajustement structurel.

 

En faisant nommer DSK à la tête du FMI  Sarkozy pensait peut être à notre avenir, le sien étant largement compromis. Mais, faire de DSK notre Président ne me rassure pas vraiment en raison de sa popularité dans les milieux financiers. Je ne suis pas davantage rassuré par tous ces candidats qui, zappant les réalités, se sont déjà inscrits dans le combat présidentiel de 2012. L’urgence est ailleurs, chez tous ces laissés  pour compte d’une société qui les abandonne sur le bord de le route avec pour seul balluchon le seuil de pauvreté. Ceux là ne « caillassent » pas les bus, ne trafiquent pas la drogue, ils se taisent par dignité, ils n’intéressent personne car ils n’existent médiatiquement pas, et pourtant ne sont ils pas des Grecs en puissance ?

 

J’ai bien peur que mon dernier ami soit mon mouchoir, meilleur allié quand on sait que l’on va pleurer à chaudes larmes …

 

Pour nos petits baronnets locaux complices de ce système je conserve un drap entier car, demain, confrontés à leurs erreurs de gestion ils vont faire payer le prix fort aux pauvres car les riches seront partis en Suisse. Bien entendu ils ne manqueront pas de nous expliquer dans leurs bulletins imprimés à nos frais qu’ils sont étrangers à ce qui nous arrive.  

 

On nous laisse vraiment pour des cons … Vivement qu’on les vire au moins ce sera ça de gagné 

 

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 00:52

 

   

Le deuxième tour des élections régionales est déjà oublié par nos chers politiques au pouvoir qui, bien décidés à être réélus, s’exposent  au risque d’excommunication, s’en prenant perfidement au Président et à son emblématique bouclier fiscal qu’ils ont voté. Difficile d’étouffer la fronde de la majorité, et, pire encore, hier, le sénateur Lambert, ancien ministre de droite, déclarait la défaite de Sarkozy en 2012 comme certaine, c’est dire l’ambiance qui règne au Château…

 

Pourtant, il y a un an encore, le Président était réputé imbattable, omniscient, omniprésent, omnipotent, omnipuissant, ridiculisant ses adversaires, débauchant ici, recrutant là, allant jusqu’à l’excès verbal de se déclarer Directeur des Ressources Humaines du Parti Socialiste.

 

Il vient, lui et sa majorité, de prendre une sévère correction lors des dernières élections. Tous nos politiques savent que l’abstention, parti majoritaire, porte en elle le germe de la révolte. Bayrou, l’homme du système politique à géométrie variable laminé, le Front National pour partie ressuscité. La gauche sort gagnante de ce scrutin, mais est ce vraiment la gauche institutionnelle qui a gagné ? Ne serait ce pas plutôt la volonté des français d’exprimer leur besoin de protection, d’exiger plus de solidarité dans la crise ? Fort intelligemment la gauche a bien perçu le message en faisant preuve de modestie.

 

Sarkozy lui, n’a pas compris les français. Il garde le cap, mais quel cap ?

 

Les français sont convaincus que des réformes s’imposent, mais ils exigent légitimement une lisibilité qui leur est refusée. Conduisant une politique à la gribouille  Sarkozy évoque chaque jour de nouvelles pistes de réforme qu’il oublie. Il  prend régulièrement des engagements de  calendrier qu’il bafoue. Même ses électeurs sont déroutés.

 

En écoutant aujourd’hui un distingué économiste rappeler que l’échelle des revenus n’avait jamais été aussi importante pour s’étaler de 1 à 230, je n’ai pas manqué de me remémorer la déclaration  publique du Président annonçant sa décision de revoir le partage entre revenus du capital et du travail …. Encore un effet d’annonce s’ajoutant à une longue liste de chantiers réputés ouverts mais jamais ébauchés.

 

Et les conclusions de la Commission Attali ? Elles aussi à la poubelle, condamnées par les lobbys de la distribution.

 

Et la taxe carbone ? Virtuellement abandonnée pour ingratitude électorale des écologistes.

 

Et les conclusions de la Commission Balladur sur la réforme des collectivités locales et le cumul des mandats ? Reportées dans l’attente de jours meilleurs.

 

Et le grand débat sur l’identité nationale ? A la trappe.

 

Et les engagements sur la burka ? Limités par avance par l’avis du Conseil d’Etat.

 

Et la substitution d’un nouvel indice du bonheur remplaçant le PIB ? Abandonné.

 

Et les grandes déclarations sur la nouvelle société ? Ringardes.

 

Et et et …

 

Notre pays souffre d’abord d’un sentiment de non gouvernance lié à l’inflation d’annonces rarement suivies d’effet. Nouvelle annonce de l’UMP : revenir aux fondamentaux, mais quels fondamentaux ?

 

Les français s’attachent à des choses plus simples comme l’augmentation de 10% du prix du gaz annoncée le jour même où la revalorisation des retraites se limitait à 0.9 % !!!

 

            Aujourd’hui l’enfumoir politique est remis en service autour du bouclier fiscal, pour le plus grand plaisir de la gauche qui profite de l’opportunité offerte pour masquer ses divisions et différer ses promesses sur le cumul des mandats...

 

Les français le savent, ce n’est pas la suppression du bouclier fiscal qui va redresser nos finances publiques … Rappelons simplement que ses dispositions fiscales ne représentent que 0.5 % de notre déficit de l’année 2010.

 

Ce bouclier fiscal, décision emblématique du Sarkozysme est condamné à mort comme la taxe carbone. Le jugeant injuste, les français n’en veulent pas. Peu importe les arguments des partisans ou des opposants, les français refuseront de faire de nouveaux efforts s’il est maintenu, il sera donc supprimé.

 

Le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite représente 500 millions d’économies par an, soit 0.4% de notre déficit. L’application de cette bonne décision de principe est malheureusement marquée par son caractère automatique qui engendre des conséquences fort dommageables pour le Service public. Que perçoivent sur ce point précis les français ? L’abandon de juteuses missions de Services publics aux amis du Président, l’émergence de nouveaux empires financiers comme Véolia.

 

Le cadeau fiscal fait à la restauration coûtera, chaque année, 4 milliards, soit six années de bouclier fiscal et huit années de réduction du nombre de fonctionnaires… Tout le monde a perdu : le consommateur qui n’a pas vu les prix baisser, le contribuable contraint de mettre la main à la poche. Pourtant personne n’en parle, il doit certainement y avoir des voix à glaner de ce côté….

 

Face à ces chiffres qui agitent le landerneau politique subsistent les vrais défis. Des chiffres astronomiques qui vilipendent un discours politique mensonger, perfide et médiocre.

 

Cent cinquante milliards de déficit en 2010 pour le seul budget de l’Etat. Un chômage qui ne régresse pas, une croissance amorphe, un déficit de la sécurité social record, des chômeurs en fin de droit, une menace de dégradation de la notation de la France sur les marchés financiers renchérissant le coût de notre dette. Voilà la réalité, elle va bien au delà des symboles évoqués aujourd’hui par la classe politique. Les sujets invoqués aujourd’hui représentent moins de 2% des enjeux, sur les 98% qui manquent c’est l’omerta, à droite comme à gauche.

 

Déjà l’horizon présidentiel de 2012 est dans les consciences politiques, raison de plus pour cacher la poussière sous le tapis et pour repousser à demain les mesures de sauvetage. En conséquence notre situation se dégrade chaque jour un peu plus, l’érosion de nos droits sociaux utilisée sournoisement comme une réponse incontournable au retour à l’équilibre.

 

Regardons ce qui se passe dans les sites industriels sinistrés, les salariés menacés dans leur emploi ne se battent même plus pour leur poste, ils se battent pour d’éphémères indemnités. Ecoutons nos enfants, ils sont acquis à l’idée de la disparition de notre régime de retraites …

 

 Tout ceci est politiquement consternant, humainement dramatique, c’est un affront aux conquêtes sociales chèrement acquises par nos aînés.

 

Ce n’est pas en fustigeant hypocritement les riches, en stigmatisant l’étranger, en reprochant aux amochés de la vie les maigres subsides que l’Etat leur verse que l’on mettra fin à un système suicidaire. Ce n’est pas parce que le Canard a divulgué les caprices coûteux de certains ministres conduisant le Premier ministre au rappel à l’ordre de ses troupes que l’on aura réglé le problème.      

 

Le problème ne pourra se régler que quand on aura eu le courage de dire la vérité aux français, en leur disant que l’exemple de la Grèce est à notre porte, qu’il est temps de se ressaisir, de faire d’énormes sacrifices, en leur proposant une politique de rigueur certes claire, mais surtout juste.

 

La crise constituait une exceptionnelle opportunité de remise en cause de nos mauvais comportements. Notre personnel politique, largement décrié par le peuple a décidé de continuer sa fuite en avant, se préoccupant davantage des symboles gages de ralliements politiques que de réelles mesures d’assainissement de notre avenir.

 

Regagner son électorat, ratisser large à droite ou à gauche, séduire les écologistes, voilà la seule préoccupation de nos vieux éléphants de droite ou de gauche qui, collectivement, nous ont conduit dans le mur.

 

Où est la cohérence entre le Grenelle de l’environnement,  la signature du pacte de monsieur Hulot et la suppression de la taxe carbone ou la taxation des éoliennes ? Où est la cohérence entre la lutte contre les pesticides et le refus doctrinal des OGM ?

 

Ne cherchez pas, de simples machinations politiques sont derrière et, demain, face au poids électoral croissant des écologistes nous n’avons pas fini d’assister à des revirements inexplicables.

 

Triste spectacle que tout ceci.

 

Réchauffement de la planète, crise économique mondiale, tout est bon pour exiger des pauvres de devenir toujours plus pauvres et des riches de devoir être toujours plus riches. Pendant ce temps la Chine, l’Inde, le Brésil et les pays émergents affichent des taux de croissance insolents.

 

Une seule chose est certaine pour les français, c’est qu’un jour proche, droite ou gauche au pouvoir, la potion à avaler va être amère, très amère.

 

Bien que convaincus de ces évidences les français ont décidé d’adopter la politique de l’autruche, mais viendra rapidement le jour où le sable manquera … Chinois, Indiens et Brésiliens auront acheté tous les stocks disponibles.

 

Quand il faut voler l’autruche dit «je suis chameau». Quand il faut porter un fardeau, elle dit «je suis oiseau». Ce réflexe typiquement français nous le devons d’abord à ceux qui nous gouvernent, ne l’oublions jamais.

 

 

 

 

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 21:23

    

Nous avons eu droit ce soir , au grand débat RTL sur LCI, à un nouveau numéro de claquettes de monsieur Trichet, Président de la  Banque Centrale Européenne.

 

S’exprimant au nom de  330 millions de citoyens, ce monsieur n’a pas hésité à déclarer que l’inflation avait été, en moyenne, de 2.1% depuis onze ans et que l’objectif de la Banque centrale était de le limiter l’inflation à 2% par an.

 

Il a par ailleurs mis à l’index deux pays réputés coupables de laisser filer «de manière coupable» leurs déficits : la France et  la Finlande soumises à les lobbyings dangereux de dépense publique nous exposant à des lendemains difficiles.

 

Le chiffre de 2% n’est pas anodin pour constituer la base d’indexation des salaires et des retraites…

 

Or, pendant ce temps là les prix explosent, les ménages ne s’y retrouvent plus….

 

Quant à nos élus locaux, habitants d’une autre planète, ils ont décidé de rester autistes, s’employant à ignorer ces réalités et à tondre chaque année le mouton contribuable un peu plus ras …

 

Jusqu’à ce que le mouton n’ait plus de laine ….

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 18:23

                   

 

Peu habitués à la contestation, à la dénonciation publique de leurs pratiques coupables, à la critique et à la démonstration de leurs mensonges manifestes, nos élus, se revendiquant d’une élection démocratique, se drapent dans leur légitimité d’un jour pour interpréter, comme diffamatoire, toute mise en cause de leurs décisions. Comme si ils disposaient d’un pouvoir sacré, la garantie de gouverner sans contrôle entre deux élections, le suffrage constituant, pour eux, l’alpha et l’oméga d’un pouvoir absolu autorisant tous les mensonges.

 

Faut il encore que cette élection réponde à une condition démocratiquement élémentaire : le respect de leurs engagements de campagne.

 

Nombre de mes amis font la triste expérience de leur citation en diffamation. Les exemples se multiplient au point de devenir grotesques, infâmants pour notre droit d’expression.

 

Un Etat de droit c’est autre chose, c’est le droit pour chaque citoyen de s’exprimer librement, d’informer clairement ses semblables. Les blogs sont fait pour ça, les confiner dans des banalités serait contraire à l’esprit d’un «Etat de droit»

 

            Décidés à faire taire leurs opposants, nos élus se lancent, tête baissée, dans de multiples assignations en diffamation. Ils n’ont, c’est vrai,  rien à perdre, les frais de procédure étant payés par les contribuables … Ce qu’ils oublient, c’est que nos magistrats exigent, toutes jurisprudences confondues, que preuve soit apportée de l’intention de nuire et du caractère mensonger des allégations. Que les choses soient claires, je n’ai aucune intention de nuire, je ne mens pas, j’exige simplement que lumière soit faite sur leurs attitudes coupables, je ne prétends que défendre le contribuable «matraqué» par leurs décisions. Je ne fais que défendre le faible emporté par le tourbillon d’une société de profits.

 

            Voici donc nos élus  «juridiquement à poil» devant une contestation qui ne cesse de s’affirmer, indignés de ne pas pouvoir se féliciter d’une justice «aux ordres».

 

            En créant mon blog j’ai pris mes responsabilités. Placé en situation de «légitime défense», je ne fais que dénoncer des faits avérés et vérifiables.

 

            J’ai mis à l’index des éléments indiscutables:

 

-         une augmentation de 80% de nos impôts fonciers en moins de 10 ans,

-         la création d’une nouvelle taxe sans aucune justification dans son fondement, présentée sous forme d’un énorme mensonge,

-         des engagements de campagne électorale bafoués,

-         des «mensonges par omission» lors des élections municipales ayant pollué le scrutin en dissimulant aux électeurs des projets funestes pour notre environnement et notre qualité de vie,

-         une escroquerie politique d’élus se revendiquant de gauche favorisant néanmoins des intérêts purement  capitalistiques,

-         le refus de dialogue d’élus chargés de vérifier «in situ» l’exploitation de déchets dangereux, le maire s’étant opposé à toute communication sur ce point,

-         un refus obstiné de s’en remettre au référendum local seul arbitre d’un climat local délétère,

-         l’existence de recettes imaginaires susceptibles de financer des investissements surdimensionnés qui vont nous conduire à la ruine,

-         l’attitude intolérable d’un Président de Communauté de communes hostile à tout débat, coupable d’ingérence, haineux à l’égard du monde associatif, opposé à  l’organisation un débat démocratique sur des investissements communautaires structurants,

-         une représentante qualifiée de la défense de l’environnement, confrontée à un auditoire hostile, capable des plus stupéfiantes pirouettes.

 

Tout ceci est aisément démontrable, les faits sont patents. Je ne fais que démontrer, sans haine, la trahison de la parole donnée, le peu de crédit du discours politique.

 

Je suis serein, plus que jamais décidé à affronter le complot conte la démocratie consistant à frapper au portefeuille les contestataires.

 

Nos éventuelles dérives épistolaires, qui restent à démontrer, n’ont pour seul corollaire que les mensonges répétés et irritants de nos élus.

 

Si la politique n’est que parler de la pluie et du beau temps, alors autant se passionner pour la météorologie, jardiner avec le calendrier lunaire, et attendre la prochaine élection pour mener le combat politique. 

 

Avec l’arrivée d’Internet rien ne sera plus jamais comme avant. Les élus devront, chaque jour, répondre de leurs engagements, justifier leurs choix.

 

Chaque jour sera consacré au combat politique.

 

Qu’on se le dise.

 

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 00:33

       

Nous avons eu droit ce soir dans l’émission «A vous de juger», à un débat sur l'avenir de la France entre Xavier Bertrand secrétaire général de l’UMP et François Hollande ex Premier secrétaire du PS, candidat déclaré à l’investiture suprême.

 

J’avoue ne pas avoir été passionné. En dépit de leurs efforts nos deux «stratèges politiques» ne m’ont guère donné de raisons d’espérer …

 

Nous savons aujourd’hui que notre système de protection sociale, le plus cher du monde, est à l’agonie, que le financement des retraites est déjà catastrophique, que le déficit ne va qu’empirer de manière exponentielle. Impossible, selon eux, de toucher au niveau des retraites. Dès lors, faute d’équilibre, nous allons continuer de vivre à crédit, de nous endetter, de réduire nos marges de manœuvre pour affronter la compétition mondiale.  

 

Chacun y a été de son couplet sur les réformes à conduire, mais tous deux ont implicitement admis que même en faisant travailler les gens plus longtemps, même en taxant intéressement, stock options et autres revenus exceptionnels, l’équilibre n’était pas possible.

 

Dans le cadre des promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent, il nous a été promis de respecter, dès 2012, les objectifs du traité de Maastricht en ramenant le déficit budgétaire à 3% du PIB contre 8,3% aujourd’hui, soit un effort de 100 milliards d’euros …

 

Comment y parvenir ?

 

- en réduisant les effectifs de la Fonction Publique ? Gain dérisoire au regard des enjeux (500 millions d’euros par an),

 

- en gelant les dépenses publiques ? Illusion, c’est, au mieux, moins de 20 milliards par an,

 

- en traquant les niches fiscales ? Impossible, elles concernent, pour l’essentiel, des mesures populaires (emploi à domicile, Livret A …

 

- en retrouvant une croissance de 3% ? Interdit de rêver ce niveau de croissance est définitivement derrière nous.

 

Prenons pour exemple la taxation des bonus des traiders présentée comme une grande victoire politique, elle va rapporter moins de 50 millions d’euros soit 0.36% du déficit 2010. Une misère, un pur symbole.

 

Ce qui nous attend à coup sûr est beaucoup plus douloureux. Sarkozy peut jurer ne jamais vouloir augmenter les prélèvements fiscaux ou sociaux, il y sera contraint et si, pour des raisons électorales, il tient son engagement jusqu’en 2012, son successeur ne pourra pas l’éviter.

 

 Se posera seulement lors des élections présidentielles le choix de ceux qui devront payer … Car il va bien falloir payer nos folies.

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 19:27

            

 

                        La Grèce, membre de l’Union Européenne laisse planer les plus grands doutes sur sa solvabilité. Elle trouve de plus en plus difficilement, et à un prix de plus en plus élevé, les ressources pour financer son déficit budgétaire.

 

                        L’Espagne présente les mêmes symptômes, l’Italie acquitte, mauvais signe, un différentiel de taux de plus en plus élevé pour se refinancer…

 

                        La France, heureusement ne rencontre pas encore de difficultés pour lever ses emprunts sur les marchés. Mais pour combien de temps encore ? A quel prix  pour les générations futures ? Rappelons que l’impôt sur les revenus destiné au financement des services de l’Etat ne suffit plus au seul paiement des intérêts de notre dette.

 

                        Il convient d’y réfléchir, car la Grèce est à notre porte, berceau de l’humanité, elle n’est pas une république bananière, mais un Etat Européen de plein exercice. Et pourtant, les mesures annoncées par son gouvernement jettent les gens dans la rue car le temps des économies et du serrage de ceinture est venu … Qui peut nous assurer que, demain, sous prétexte d’austérité, il n’en sera pas de même pour nous, français ?

 

                        Trop de nos concitoyens imaginent qu’un pays ne peut pas disparaître. S’ils pensent à son existence physique ils ont raison, mais, s’ils font référence à sa vitalité, ils ont tort. Dans l’exercice de mon activité professionnelle j’ai vu des pays disparaître.

 

   Il est temps de réagir, de réduire la voilure d’un Etat et de collectivités locales budgétivores. Tel devrait être l’objectif de la conférence sur les déficits organisée par le Chef de l’Etat.


                       C’est de courage dont il est question aujourd’hui, pas de promesses sur un avenir meilleur.

 

                        L’Euro recule face au dollar, les marchés financiers, après un spectaculaire rebondissement, marquent le pas, inquiets de l’endettement de nombreux pays, dans l’attente des mesures annoncées par les américains sur la mise à contribution des banques … La crise n’est pas derrière nous, même si certains indicateurs économiques s’améliorent.

 

                        Structurellement notre planète est malade. En vingt ans la donne a changé, d’abord avec l’émergence des «dragons asiatiques» puis avec l’explosion de grandes puissances telles la Chine, l’Inde, le Brésil … Qui aurait pu imaginer que la Chine finance le déficit abyssal du «grand Satan» ?

 

                        Si la France entend rester une grande puissance elle doit changer radicalement ses habitudes.

 

    Il faudra pour cela ce courage dont nos élus font cruellement défaut, trop soucieux de leur réélection.

                       

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 21:27

 

                        Monsieur le Député,

 

 

                       Inutile, je pense, de nous infliger des contraintes protocolaires dans cet échange. Je te connais depuis suffisamment longtemps pour t’interpeller sur un sujet particulièrement grave qui a vu le jour dans ta circonscription.

 

                        Le Groupe Veolia, via une de ses filiales, se propose de construire, sur le territoire de ma commune, une unité de traitement de déchets dangereux.

 

                        Toi, l’homme de gauche, défenseur obstiné du service public, tu ne peux laisser monsieur Proglio et ses affidés imposer à une population prise en otage un projet aussi controversé sous un faux prétexte de service public.

 

                        Toi et tes amis, vous vous êtes insurgés contre l’effraction du grand capital dans les missions de service public. Ici, dans ta circonscription, tu peux aider une population à résister.

 

                        Implanté sur un site sensible en raison de la présence d’une nappe phréatique particulièrement vulnérable partagée avec la Garonne, imposé à la population par un maire obstiné et arrogant, ce projet ne saurait, en l’état, être autorisé.

 

                        Toi, l’homme de gauche tu ne peux te résoudre à assister, sans réagir, à un véritable dictat imposé à la population au nom d’intérêts purement capitalistiques.

 

                        Député depuis plus de vingt ans tu disposes de la liberté de pensée qui te permet de t’affranchir du lobby d’élus dont la fiabilité reste, par ailleurs, à démontrer.

 

                        Refus de débat, refus d’explications, mépris des citoyens, caractérisent ce projet qui angoisse une population peu portée à la révolte.

 

                        Tout laisse supposer qu’abandonnés à notre sort, sacrifiés sur l’autel de la profitabilité, nous serons les prochaines victimes d’une catastrophe annoncée.

 

                        Nous ne demandons rien d’autre qu’un scrutin démocratique, nous revendiquons la protection de notre environnement, nous refusons la dictature du profit.

 

                        Au nom de mes concitoyens opposés à ce funeste projet je te demande ton appui.

 

                        Tu feras bien entendu ce que tu décideras mais, au moins, tu ne pourras pas dire que tu ignorais ce projet…

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 18:13
         
      

Je viens de trouver dans ma boîte à lettres une invitation du Parti Socialiste à sa réunion publique du  12 février à Pouy de Touges sur le thème «les changements à venir sur les collectivités territoriales et leurs conséquences» Sont annoncés comme participants aux débats monsieur Idiart Député et monsieur Mirassou Sénateur.

 

Inutile de se déplacer, le contenu est évident, il sera bien entendu question de la réforme des mandats locaux  et de la modernisation de la taxe professionnelle.

 

Sur le premier point les auditeurs auront droit à des messages émouvants comme la disparition de mandats de proximité, une rupture inadmissible avec nos institutions républicaines, une grave atteinte à la démocratie … Ce qu’ils oublieront de dire c’est que le nombre de places, donc d’indemnités, sera divisé par deux, que les petits hobereaux locaux ne pourront plus acheter à coup de subventions la conscience des élus ruraux.

 

Sur le deuxième point les participants entendront que la modernisation de la taxe professionnelle est un cadeau fait aux entreprises, que l’impôt local pèsera plus lourdement sur les ménages. Ce qu’ils ne vous diront pas c’est que le plus éminent des socialistes, François Mitterrand, avait qualifié cet impôt d’imbécile et de contre productif. Ce qu’ils ne vous diront pas non plus c’est que «trop d’impôt tue l’impôt». Monsieur Idiart député, ancien contrôleur des impôts, le sait parfaitement.

 

Une fois de plus je les vois arriver avec leurs gros sabots. Ils vont, dans une salle acquise à leur cause, nous annoncer que demain nous serons tondus encore plus ras. Ce qu’ils cacheront se sont leurs dépenses insensées, leur gestion calamiteuse, leur attitude irresponsable devant l’impôt. Rien ne sera de leur faute. Renonçant pour un instant à leur ego ils tenteront de se faire passer pour les victimes de Sarkozy.

 

En fait ce qu’ils oublieront de dire c’est qu’ils sont victimes de leur incompétence, de leur addiction à la dépense publique meilleure alliée de leur réélection …

 

Ce qu’ils n’évoqueront certainement pas non plus c’est le projet de réforme des retraites, car, sur ce point, de droite ou de gauche, tous, députés et sénateurs, bénéficient d’un régime inavouable qui fait honte au monde du travail …

 

Ce n’est pas en mobilisant ses grands élus que le Parti Socialiste défaussera ses représentants  de leurs responsabilités. Alors que la Taxe Professionnelle n’est pas encore supprimée nous sommes déjà largement accablés d’impôts locaux. Et, parfois même, de taxes parfaitement injustifiées …

 

            Pour n’avoir pas voulu anticiper, certains élus ont continué à dépenser sans compter, refusant de voir que les règles du jeu allaient changer.

 

            Dans mon village le maire ne cesse de déclarer «Gouverner c’est prévoir», démonstration en est clairement faite aujourd’hui. Qu’il se cache lui aussi derrière le mensonge pour nous assassiner encore une fois en octobre prochain.

 

 

            NON MESSIEURS VOUS NE NOUS PRENDREZ PAS INDEFINIMENT POUR DES MOUTONS ET DES IMBECILES, VOTRE FICELLE EST TROP GROSSE …

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 13:19
 
                  

            J’ai découvert hier, par pur hasard, l’existence d’un deuxième blog citoyen en Volvestre.

 

            Vous le trouverez à l’adresse suivante : http://montesquieu.over-blog.fr/

 

            Sans aucune concertation préalable, nous partageons, avec son administrateur, la même analyse sur la politique locale, sur le fonctionnement erratique de notre Communauté de communes. Nous avons, sans le savoir, porté le même jugement sur cet abominable mensonge qu’a été la création d’une nouvelle taxe, inique, imbécile et frivole.

 

            Raison suffisante pour nous associer, échanger en toute liberté, rétablir une autre vérité que celle contenue dans  des bulletins municipaux ou communautaire seulement dédiés à la gloire de nos élus, à la publication, à nos frais, de leurs pitoyables mystifications.

 

            Plus nous serons nombreux plus nous serons forts. Plus nous échangerons, plus nous dérangerons un «système toxique» pour la démocratie locale. A force d’abnégation nous finirons par nous débarrasser d’élus d’une autre époque, celle ou n’existait pas ce formidable outil «d’agitation» qu’est devenu Internet. Ils ont décidé de l’ignorer, ils ont tort.

 

            Le jour est proche où la légitime révolte d’une jeunesse en mal de responsabilités, exclue du débat démocratique, se lèvera pour bouter dehors les pachydermes cacochymes qui hypothèquent hypocritement et démagogiquement son avenir.  Si elle se lève, je serai résolument à ses côtés.

 

            Depuis sa reprise mon blog connaît à nouveau un trafic intense, soit en direct, soit sur ma messagerie personnelle,  chaque internaute étant libre de s’exprimer comme il l’entend.

 

            J’ai également reçu de nombreux messages d’encouragements. Merci.

 

            Faites connaître ces blogs autour de vous, bougeons les esprits, faisons avancer ensemble la démocratie, luttons contre un «système établi».

 

 

            http://lafitte-vigordane-le-citoyen-vigile.over-blog.com/

 

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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 21:20
                       

                           Il aura fallu que j’annonce la fermeture de mon blog pour enregistrer des regrets venus parfois de fort loin, pour me dire que je devais continuer, que je n’avais pas le droit de renoncer.   

 

                        Vous avez unanimement tenu le même discours : renoncer serait donner raison à un «système de copinage», faire la part belle à des élus qui se savent contestés mais finalement satisfaits de faire taire leurs opposants.

 

                        En créant ce blog je pensais mobiliser mes concitoyens Lafittois autour d’une idée simple : défendre le principe inaliénable d’une démocratie locale. Manifestement je n’y suis pas parvenu ce qui peut expliquer mon épuisement.

 

                        Vous venez de partout, je ne puis donc invoquer ma déception purement locale pour me retirer. Au fond vous ne faites que dénoncer une «maladie sans frontières» me démontrant, preuves à l’appui, que le mal que vit notre village n’est pas unique.

 

                        Votre meilleur argument a été de m’affirmer que mon blog dérangeait, qu’il s’inscrivait, dans la durée, pour un assainissement de notre vie politique locale.  

 

                        Si tel est le cas je dois donc éliminer mes seules préoccupations Lafittoises, ignorer la «soumission de mes concitoyens à l’autorité», me convaincre que plus nous serons plus nous dérangerons.

 

                        Un de mes lecteurs assidus me disait hier lire avec plaisir «le Canard» «Marianne» et mon blog pour se rassurer sur notre capacité de révolte. C’est trop d’honneur, mais un argument auquel il m’est difficile de résister. Il se reconnaîtra en me lisant.

 

                        Je n’ai pas le droit de vous décevoir, alors je continue.

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  • : Créé par Gérard Facon
  • : La vie municipale et nationale examinée par un citoyen Lafittois.
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  • Gérard Facon
  •  Formation économique, juridique, banque, comptabilité publique. Diplômé de l'Ecole Nationale du Trésor.
 Trésorier Principal du Trésor Public  honoraire, Directeur d'études Caisse des dépôts,coopérant finances à l'étranger.
  • Formation économique, juridique, banque, comptabilité publique. Diplômé de l'Ecole Nationale du Trésor. Trésorier Principal du Trésor Public honoraire, Directeur d'études Caisse des dépôts,coopérant finances à l'étranger.

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